Chouette Magazine

André Etienne

André Etienne

Météo

Catégorie : Autres

Chroniqueuse depuis septembre 2018

Il y a toujours eu des vagues de chaleur !

publiée le 31 août 2022


Le site www.meteojodoigne.be (André Étienne) propose dans votre « Chouette » une petite rubrique interrogative. Quel fut le temps durant cet hiver 2021- 2022.
« Pendant la canicule, nombre de personnes s'écrient: "C'est effrayant, il y a 35° à l'ombre." Mais qui les oblige à rester à l'ombre? » (Pierre Dac)
Bonne lecture ! 


Et oui , nous venons de terminer cette vague de chaleur importante qui a touché nos régions entre le lundi 08 août 2022 et le 14 août . A Jodoigne, la température maximale atteignait 33,7°C le dimanche 14 à 15 h. En Belgique on parle de vague de chaleur si durant 5 jours qui se suivent, les températures maximales sont supérieures à 25° C dont au moins trois supérieures à 30 ° C (la station de référence étant Uccle). A Uccle la température dépassait 25° C depuis le 9 août avec 27.6 ° C, 30,6,31.4,32.1, 31.5 et ce 14 août à 15 h on relevait 31.5 ° C.


Pascal Mormal, prévisionniste à l’IRM rappelait que « depuis le 1er juillet, il n’est tombé à Uccle , station de référence , jusqu’au 14 août , pas plus de 9.2 mm d’eau par m² . La normale pour cette même période est de 112,4 mm . » A Jodoigne nous avons relevé depuis cette même date 15.4 mm d’eau par m² soit 9,2 mm en juillet et 6,2 mm en août. Cette quantité d’eau fut étalée sur 3 jours en juillet et 5 jours en août. On a relevé 5 jours caniculaires (> 30 ° C ) en juillet à Jodoigne sans vague de chaleur et pour cette même région 8 jours en août, dont la vague de chaleur qui vient de se terminer. On parle d’une journée de canicule lorsque la température a atteint ou est montée au-dessus des 30 ° C. Comme le précise Pascal Mormal , de l’IRM : «  Pour trouver trace d'une séquence aussi sèche à la même période il faut remonter à l'année 1911. A l'époque entre le 1er juillet et le 14 août, il n'était tombé que 8,1 mm. Cet été 1911 avait également été marqué par des températures caniculaires responsables de deux vagues de chaleur, par de sévères restrictions en eau potable et de spectaculaires incendies de forêt, notamment dans les Hautes-Fagnes. Pourtant, en dépit de son caractère exceptionnel pour l'époque, cet été 1911 ne se classe qu'en 13e position des étés les plus chauds depuis 1833 pour la série Bruxelles-Uccle. Après 1911, il faudra attendre l'été 1921 pour trouver trace d'une nouvelle vague de chaleur. »


Il est intéressant de calculer le nombre de vagues de chaleur depuis 1900 jusqu’en 1980. Il y a eu 21 vagues soit 2,625 vagues par 10 années. De 1980 jusqu’en 2022 on en a comptabilisé 6.56. Ce qui inquiète les spécialistes, c’est le poids de la vague de chaleur. Le poids : en degrés jours avec 20 ° C de température moyenne comme référence : une température moyenne de 30,5 degrés aura un poids de 10,5 ° C 30,5 – 20 = 10.5). Une de 18 aura un poids de – 2 ° C (18 – 20 = -2). Avant 1988 , le poids > à 40 était l’exception ; 1911 et 1976. Depuis 1988 une vague de chaleur sur deux a un poids supérieur à 40 : 1994 ,1995,1997,2003,2006,2010,2018,2020,2022. En conclusion : sur une période de 10 ans on passe de 2,625 vagues avant 1980 à 6,56 soit 2,5 fois plus. On constate également que ces vagues de chaleur son plus longues dans la durée , elle sont donc plus lourdes et plus intenses (l’intensité correspond au poids / la durée. On pense sans pouvoir se tromper que ces phénomènes sont vraisemblablement liés au réchauffement climatique. Il est grand temps d’agir dans tous les domaine : économie, politique, gestion de la nature et de l’environnement, sécurité, moyens performants pour les services de secours… (Source meteojodoigne.be ; IRM ; meteobelgique.be)


Pour connaître le temps qu'il fera près de chez vous, rendez-vous sur notre site météo : www.meteojodoigne.be. Les prévisions météorologiques sont réactualisées trois fois par jour... et accessibles aussi sur Passion FM 106.5 ou via le web : www.radiopassion.fm. Belle journée !


Rat des champs et des villes

publiée le 20 juillet 2022


Le site www.meteojodoigne.be (André Étienne) propose dans votre « Chouette » une petite rubrique interrogative. Quel fut le temps durant cet hiver 2021- 2022.
« Autrefois le Rat de ville, invita le Rat des champs, d'une façon fort civile, à des reliefs d'Ortolans. » (Jean de La Fontaine)
Bonne lecture ! 


Si le monde rural semble plus pragmatique que celui de la ville, il apporte à ses habitants : tranquillité, sécurité et souvent joie de vivre. Il en est de même avec le réchauffement climatique qui est plus intense sur les villes par rapport au monde rural. Lorsque vous quittez Bruxelles (Neder-Over- Heembeek) le 18 juin 201   avec un 32.1 ° C, et lorsque vous arrivez 50 minutes plus tard à Mélin en lisant sur le tableau de bord de la voiture une température de 30.2 ° C…  Ou tout aussi étonnant de constater, le 11 février   vers 7 h le matin, de quitter Mélin   sous un – 12.2 ° C et arriver à Bruxelles 45 minutes plus tard et observer un −8,1° C.  Soit une différence de 4.1 ° C sur 35 km à vol d’oiseau et un dénivelé de 48 m.  Comme nous le constatons, le différentiel   de la température supporté par le rat des champs est tellement plus acceptable que celui enduré par celui de la ville ! . . On parle alors pour la ville de « l’ilot Urbain ».  Une température plus haute en ville au moment de la canicule comme au moment d’un hiver plus rigoureux peut s’expliquer selon trois paramètres : l’activité humaine, la disposition urbanistique, la composition des matériaux. L’activité humaine : elle s’étend depuis le chauffage des habitations, la climatisation, le déplacement des véhicules thermiques, les égouts, les industries et leurs rejets… Le second point relevé est la disposition urbanistique. En effet, la densité du bâti est importante, le peu d’espace entre les constructions, ne vont pas évacuer la quantité de chaleur produite par nos chauffages. Le tout, risque simplement d'être piégé dans les constructions. La densité des immeubles étant imposante, la circulation de l’air est ralentie et parfois stagne entre les bâtiments sons pouvoir être évacuée. 


Il y a donc une accumulation de calories, ce qui peut expliquer en partie cette température plus élevée en ville par rapport à celle relevée à la campagne.  Le troisième point est crucial, il s’agit, en effet, de la nature même des matériaux qui composent la ville. De plus, on songe immédiatement aux surfaces goudronnées, comme les routes, les parkings, le béton qui recouvre bon nombre de bâtiments, mais également les briques, les pierres. Ce sont des éléments qui possèdent un albédo (le pouvoir réfléchissant d'une surface, c'est-à-dire le rapport du flux d'énergie lumineuse réfléchie par rapport au flux d'énergie absorbée) mince. De ce fait en journée, ces éléments absorbent de la chaleur et il la restitue sous la forme de rayonnement infrarouge la nuit. À la campagne, les activités humaines ont un impact beaucoup moins important. Concernant la disposition urbanistique, les constructions sont moins concentrées et le vent a vite fait de balayer le rayonnement infrarouge.  Au sujet de la composition des matériaux , à la campagne, on trouve essentiellement des prairies, cultures , des forêts dont l’eau est l’élément essentiel et qui en s’évaporant  , apporte une certaine fraîcheur à l’atmosphère . La végétation possède un albédo important qui restitue à l’atmosphère les ¾ la quantité de chaleur absorbée en journée. Vous connaissez maintenant les raisons pour lesquelles le rat… préfère la campagne malgré tout.


Pour connaître le temps qu'il fera près de chez vous, rendez-vous sur notre site météo : www.meteojodoigne.be. Les prévisions météorologiques sont réactualisées trois fois par jour... et accessibles aussi sur Passion FM 106.5 ou via le web : www.radiopassion.fm. Belle journée !


Bilan de ce printemps 2021

publiée le 06 juillet 2022


Le site www.meteojodoigne.be (André Étienne) propose dans votre « Chouette » une petite rubrique interrogative. Quel fut le temps durant cet hiver 2021- 2022.
« Quand la Saint-Urbain est passée, le vigneron est rassuré. » (le 25 mai)
Bonne lecture ! 


Même si les saints de glace, Mamert, (11 mai), Pancrace (12 mai),Servais (13 mai) sont encore observés par les jardiniers, viticulteurs, arboriculteurs et pourtant, scientifiquement les saints n’ont aucune influence sur le temps qu’il fera ou qu’il a fait… En effet, il y a actuellement déjà une différence de 13 jours entre le calendrier Julien et le Grégorien (adopté en 1582). Ainsi le jeudi 4 octobre 1582 (calendrier Julien) fut suivi par le vendredi 15 octobre 1582 soit 11 jours ajoutés … A ce décompte il faut composer avec les années bissextiles. Il aurait donc fallu déplacer les Saints de Glace du 11 mai au 24 et ce jusqu’au 26 mai … De plus depuis 1960, l’église catholique a éliminé du calendrier ces saints de glace. Par contre il est vrai que cette année en mai la température minimale n’est pas descendue en-dessous de 3°C(sous abri et à 1.20 m du sol) et le nombre de jours de gelée était nul. Il faut cependant faire remarquer que quelques gelées blanches sont apparues entre le 1 er et le 4 mai, le 14, le 25 et le 30 sous des températures à 60 cm du sol, proches de 0 ° C. En effet , ce phénomène peut se dérouler lorsque le % d’humidité relative est assez élevé avec des gouttelettes en suspension dans l’air et par vent faible . Dans ces conditions la vapeur se condense rapidement à l’état solide , c’est la gelée blanche. Les dégâts dans les récoltes ne sont pas très importants. Par contre en mai 2021 on a compté à Jodoigne et sa région 10 jours avec des gelées blanches aux endroits mal exposés .En conclusion pour cette épisode occasionnel parfois plus froid du printemps : c’est l’analyse scientifique qui prédomine. On est à la fin de l’hiver et à nos latitudes, quelques passages de fronts froids, le positionnement de l’anticyclone des Acores, une nuit étoilée avec juste un peu de vent , peuvent apporter à cette période de l’année une perte de chaleur importante par rayonnement et donc des périodes plus froides… mais ce n’est pas une généralité.


Revenons au printemps 2022 , la température à Uccle moyenne était de 11.3 ° C (la Normale de 1991 – 2020 était de 10.5 ° C); à Jodoigne et sa région elle était pour cette même période de 10.9° C soit 0.4 ° C de plus que la norme. L’insolation, atteignait 675.8 h contre une norme de 495.3 h, des précipitations déficitaires avec 108.8 mm à Uccle mais 79.2 mm d’eau par m² à Jodoigne. Ces éléments sont ils la cause du réchauffement climatique ? Oui et non… la météo est une notion instantanée et captée directement par notre corps. L’évolution du climat par contre, n’est pas perceptible par nos sens mais elle se calcule statistiquement sur une longue période (ici de 1991-2020) et de la sorte , on pourra estimer ces changements. Vous pouvez compulser à cet effet le site de l’IRM : «IRM - Climat dans votre commune (meteo.be) https://www.meteo.be/resources/climatology/climateCity/pdf/climate_INS25048_9120_fr.pdf » Vous y découvrirez donc que sur une longue période, la température moyenne pour Jodoigne au printemps était de 10.06 °C donc on se situe par rapport au printemps 2022 à 0.84 °C en moins par rapport à la valeur instantanée du printemps 2022 qui était de 10.9 °C.


Pour connaître le temps qu'il fera près de chez vous, rendez-vous sur notre site météo : www.meteojodoigne.be. Les prévisions météorologiques sont réactualisées trois fois par jour... et accessibles aussi sur Passion FM 106.5 ou via le web : www.radiopassion.fm. Belle journée !


Saints de Glace

publiée le 22 juin 2022


Le site www.meteojodoigne.be (André Étienne) propose dans votre « Chouette » une petite rubrique interrogative. Quel fut le temps durant cet hiver 2021- 2022.
Bonne lecture ! 


Il est vrai que les saints de glace, sont fêtés les 11,12 et 13 mai de chaque année. Les agriculteurs imploraient ces quelques saints pour éviter les gelées du mois de mai … réalité ou fausse nouvelle ?


Cette année à Jodoigne, la température au petit matin, étaient de 13° C le 11 mai, 11° C le 12 et 9 ° C le 13 de ce mois.  On est loin des températures proches de 0 ° C relevées sous abri à Jodoigne en mai 2020 : le 11 , 5.6 ° C ; 1.1° C le 12 ; 1.6 le 13  . et donc des gelées au sol avec des dégâts dans les cultures comme le stipulait la RTBF dans ces commentaires de 2020 : «  dans la nuit de dimanche 10 mai à lundi 11 mai, la masse d’air s’est refroidie à tel point que les thermomètres ont affiché des valeurs inférieures aux normales de saison. Cela donne raison à Saint Mamert, le premier saint de glace : " Attention, le premier des saints de glace, souvent tu en gardes la trace ". Il faisait bien froid et venteux ce lundi 11 mai. Ce mardi 12 mai a accouché d’une nuit froide où le gel était généralisé au Sud du Sillon Sambre-et-Meuse : -3 °C à Saint-Hubert et à -3,6°C Elsenborn, la plus basse enregistrée durant les Saints de Glace, depuis le début des mesures régulières dans cette station en 1987. Pour trouver des températures encore plus basses en Ardenne à la même époque (11 au 13 mai), il faut remonter au 12 mai 1955. Les minima étaient descendus jusqu'à - 4,0°C à Stavelot et Bevercé (Malmedy). C'est Saint-Pancrace ! Des gelées au sol sont prévues cette nuit pour rejoindre Saint-Servais ce 13 mai. 1 °C de minimum prévu à 1m50 du sol et sous abri à Arlon, Virton et Saint-Hubert. "Avant la Saint-Servais, point d’été". Vous comprendrez aisément que les saints ne vont pas modifier le temps mais le mois de mai est une période où la situation peut être favorable aux dernières gelées.


En explorant les données de la météorologie, on constate que l’on se situe dans une phase de transition entre l’hiver et l’été et qu’il n’est pas exclu qu’au mois de mai le cycle des de la circulation atmosphérique hivernale se termine et que des conditions anticycloniques continuent de se manifester. L’anticyclone étant souvent placé au nord de nos régions, il laisse de l’air polaire du secteur nord y circuler ; on peut y ajouter que dans ces conditions, au petit matin (entre 3h et 7h) le ciel se dégage, le rayonnement infrarouge qui sort de terre fait baisser la température, le pourcentage d’humidité étant parfois important, la combinaison de ces éléments peut donner des gelées blanches et toucher les bourgeons qui débourrent. On reparlera de l’historique des saints de glace dans un autre billet… à bientôt.


Pour connaître le temps qu'il fera près de chez vous, rendez-vous sur notre site météo : www.meteojodoigne.be. Les prévisions météorologiques sont réactualisées trois fois par jour... et accessibles aussi sur Passion FM 106.5 ou via le web : www.radiopassion.fm. Belle journée !


Hiver 2021-2022

publiée le 23 mars 2022


Le site www.meteojodoigne.be (André Étienne) propose dans votre « Chouette » une petite rubrique interrogative. Quel fut le temps durant cet hiver 2021- 2022.
« Il n’est pas d’hiver sans neige, de printemps sans soleil, et de joie sans être partagée. » (Proverbe Serbe)
Bonne lecture ! 


A Jodoigne comme partout en Belgique nous avons été souvent sous l’influence anticyclonique cet hiver. (durant 53 jours la pression était supérieure à 1015 hPa sur l’ensemble des trois mois d’hiver). La pression élevée a souvent apporté de l’air doux sur nos stations et un anticyclone en hiver emprisonne de l’air humide dans les basses couches et laisse souvent un ciel bien gris.


C’est ainsi que la station de Jodoigne a relevé pour cet hiver une température moyenne de 5.6°C soit 1.5° C de plus que la température moyenne pour un hiver dit « normal » à Uccle ( entre 1991-2020).


En ce qui concerne les précipitations, il a plu pendant 65 jours( à Uccle la moyenne est de 55.5 jours). Ces précipitations étaient assez faibles avec au total pour l’hiver : 172.6mm d’eau par m² (à Uccle la moyenne pour l’hiver est de 229.1 mm d’eau par m²).


Le nombre de jour de gel a été estimé à 18 jours. En ce qui concerne l’insolation, on a comptabilisé à Jodoigne : +/- 220 h d’ensoleillement. En d’autres mots, notre hiver fut anormalement chaud; la neige fut quasi inexistante.


Il est vrai qu’en février nous avons connu une série de tempêtes : « Dudley, Eunice, et Franklin » qui ont donné aux services de secours de nombreuses heures de travail. C’est ainsi que le 6 février le vent de sud-ouest a soufflé avec des rafales de 82 km/h, le 18 du même mois, des rafales de sud à sud-ouest de 80 km/h , le 21/02/ des pointes de 70 km/h . On peut comparer cet hiver avec celui de 1990. Il était aussi très venteux avec le 25 janvier des rafales de 168 km/h à Beauvechain. Le 28 janvier 1990, on relevait à Beauvechain des pointes à 100 km/h sous un temps doux avec des températures proches de 10° C. Le 3 février, on était balayé par une troisième tempête avec des vents de SO de 102 km/h chez nous et des températures de 15°C la nuit du 7 au 8 février 1990 . La vie est un éternel recommencement.
« Avec le temps, va, tout s'en va, on oublie le visage et l'on oublie la voix, le cœur, quand ça bat plus, c'est pas la peine d'aller chercher plus loin, faut laisser faire et c'est très bien. » Léo Ferré


Pour connaître le temps qu'il fera près de chez vous, rendez-vous sur notre site météo : www.meteojodoigne.be. Les prévisions météorologiques sont réactualisées trois fois par jour... et accessibles aussi sur Passion FM 106.5 ou via le web : www.radiopassion.fm. Belle journée !


Tombe la neige

publiée le 27 janvier 2021


“À la saint Thomas, le froid n'est jamais loin” (Dicton du 28 janvier)


Le site www.meteojodoigne.be (André Étienne) propose dans votre « Chouette » une petite rubrique interrogative :  « Dis , Papa pourquoi le ciel est-il rouge quand le soleil se couche ? Pourquoi y a-t-il du vent ? Pourquoi... pourquoi ? » Autant de questions... qui demandent des réponses... Bonne lecture ! 


Si le froid s'est installé avec pas mal de neige sur les sommets de l'Ardenne avec plus de 38 cm de neige à Bullange, 7 à 15 cm en Hainaut (phot Sivry-Rance 15 janvier 2021) et dans la Province du Luxembourg, 2 à 3 cm à Jodoigne et plus au sud, à Madrid avec 50 cm de neige ... c'est la faute au « Vortex Polaire » Mais où se situe ce vaste système et que fait il ? Nous savons tous que les phénomènes météorologiques se déroulent entre 0 et 10 à 12 km d'altitude dans une zone que l'on nomme troposphère. Au-dessus de cette région on trouve la stratosphère qui s'étend jusqu'à 50 km d'altitude. En hiver, dans l'arctique c'est la nuit polaire et la zone située au dessus du pôle Nord se refroidit jusqu'à +/- 60°C. Elle est ceinturée par des vents violents(le jet de la nuit polaire) qui circulent d'ouest en est et qui maintiennent la zone froide au -dessus du pôle. Mais pour une raison indéterminée en début janvier, cette masse a augmenté rapidement en température au–dessus de la Sibérie en passant de -60°C à -15°C soit une augmentation de 45°C.


Ce phénomène a inversé le sens de rotation du jet de la nuit polaire(circulation d'est en ouest) perturbant ainsi le jet stream situé à 10 km d'altitude et qui tourne d'ouest en est. Deux poches d'air froid se sont formées et se sont détachées en migrants l'une vers le Canada et l'autre vers l'Europe comme le montre le modèle ci-joint . La conséquence se fait rapidement sentir avec le conflit entre la masse d'air froid et une autre masse d'air plus humide , c'est la formation rapide de neige et un froid bien tenace qui envahit une bonne partie de l'Europe. Voilà la raison pour laquelle nous avons connu des épisodes plus rigoureux cette année.


Pour connaître le temps qu'il fera près de chez vous, rendez-vous sur notre site météo : www.meteojodoigne.be. Les prévisions météorologiques sont réactualisées trois fois par jour... et accessibles dès la fin décembre sur la Radio Passion FM 106.5Mhz ou via le web : www.radiopassion.fm. Belle journée !


À quand mon Noël blanc ?

publiée le 13 janvier 2021


“Neige en janvier vaut du fumier”


Le site www.meteojodoigne.be (André Étienne) propose dans votre « Chouette » une petite rubrique interrogative :  « Dis , Papa pourquoi le ciel est-il rouge quand le soleil se couche ? Pourquoi y a-t-il du vent ? Pourquoi... pourquoi ? » Autant de questions... qui demandent des réponses... Bonne lecture ! 


Il est vrai que la neige dans nos régions protège du gel ; il s'agit d'une importante protection thermique ; en effet la température au niveau du sol et sous la neige reste quasi positive et permet une vie au ralenti. Grâce à l'échange thermique entre le sol et la neige la température à cet endroit tourne autour du 0°C. C'est ainsi que les jardiniers parlent d'engrais ... en citant la neige d'où ce dicton bien pensé ! De plus en fondant lentement la neige au contraire de la pluie ne lessive pas les sols. Les nitrates trouvent le temps pour se mélanger à la structure superficielle du sol et apporter à celui-ci les nutriments nécessaires à la vie.


La probabilité d'un Noël blanc était très faible en 2020 sauf sur les sommets de l'Ardenne par contre pour la saint Sylvestre et le début 2021 il fait déjà plus froid avec de la neige sur une bonne partie du territoire Belge !


Depuis l'année 2000 on a connu à Uccle « le 1er janvier » 3 journées avec de la neige, ce fut en 2002 avec 5,5 cm, 2004 avec 3 cm et 2011 avec 3cm. Mais comment se forme la neige ? Il faut qu'au moins trois conditions soient réunies à savoir : 1. des températures très basses , inférieures à 0°C. C'est ainsi qu'au moment d'écrire ces quelques lignes, la prévision pour le Mardi 29 décembre s'établissait de cette façon : à 1500 mètres d'altitude une température de -5,4°C ; jusqu'au sol cette température oscillait entre – 5 à 0°C. 2. de la vapeur d'eau en quantité (97%). 3.la présence de minuscules particules volatiles, du sable, de la poussière... sur lesquelles la condensation va se réaliser. La vapeur d'eau dans le nuage suit les courants ascendants et remonte rapidement en altitude où la température se situe au delà de -10°C. La vapeur va alors se condenser dans un premier temps en goutelettes d'eau ensuite en cristaux de glace qui vont se coller les uns aux autres autour des particules volatiles pour atteindre une taille de quelques millimètres . La masse de ces particules les entraînent vers le sol...il neige sous forme de flocons de neige et ou de grésil ... Une information de dernière minute et selon l'organisation mondiale de la Météorologie, 2020 se profile comme étant l'une des trois années les plus chaudes depuis le début des observations avec une augmentation de la température mondiale d'environ 1,2°C...! On vous souhaite une année 2021 qui puisse retrouver vos aspirations les plus profondes !


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'Brouillard du matin , n'arrête pas le pélerin'

publiée le 09 décembre 2020


“Brumeuse matinée, annonce belle journée”


Le site www.meteojodoigne.be (André Étienne) propose dans votre « Chouette » une petite rubrique interrogative :  « Dis , Papa pourquoi le ciel est-il rouge quand le soleil se couche ? Pourquoi y a-t-il du vent ? Pourquoi... pourquoi ? » Autant de questions... qui demandent des réponses... Bonne lecture ! 


Nous sommes en automne et il n'est pas rare de rencontrer de la brume ou du brouillard. Le météorologiste parlera de « brouillard » lorsque la visibilité est inférieure à 1000 m ; si elle est supérieure il utilisera le terme de « brume »... Mais il est vrai que la tradition populaire ne tient pas compte des éléments météorologiques et considère souvent le brouillard comme signe de beau temps.


Mais comment se développe-t-il ? Si nous prenons la vallée de la Gette à l'arrière de Jodoigne, le cadre est champêtre, la rivière y coule rapidement, l'air est calme, le ciel est bien dégagé. Le sol a enmagasiné la chaleur de la journée apportée par le soleil et en soirée, le rayonnement infrarouge quitte le sol et tout comme l'air, ces éléments se refroidissent, le degré d'humidité de l'air augmente à proximité de la rivière et on atteint rapidement la saturation en humidité, c'est à dire le point de rosée entraînant la formation de brume ou de brouillard. C'est ce que le météorologiste appel le brouillard de rayonnement. Par contre si le soleil se lève bien « rasant » le matin sur un sol perlé de rosée, le sol étant froid, un léger vent d'ouest fait son apparition apportant de l'air tiède et humide, c'est souvent le cas en automne et cette humidité ne fait qu'augmenter en circulant au-dessus de la rivière. Le refroidissement de cette masse d'air est brutale au contact du paysage environant. Il y a saturation de l'air en humidité et formation de brouillard. Le météorologiste parlera d'un brouillard de contact ou encore d'advection. Il existe aussi le brouillard de détente. Il faut imaginer un vent faible (vitesse inférieure à 18 km/h) qui coulisse de la vallée de la Gette vers Lathuy poussant une masse d'air chaud et humide mais assez stable. En s'élevant le long de la pente, l'air se refroidit et se détend et à une certaine altitude sature en humidité formant ainsi un brouillard de « détente » ; il sera parfois très épais et peut stagner une bonne partie de la journée d'ou le dicton : « Brouillard sur le mont, bonhomme reste à la maison ». Malgré le confinement et sans brouillard dans vos vies nous vous souhaitons de belles fêtes et bon vent pour l'année prochaine.


Pour connaître le temps qu'il fera près de chez vous, rendez-vous sur notre site météo : www.meteojodoigne.be. Les prévisions météorologiques sont réactualisées trois fois par jour... et accessibles dès la fin décembre sur la Radio Passion FM 106.5Mhz ou via le web : www.radiopassion.fm. Belle journée !


Nouveau site-web !

publiée le 21 octobre 2020


“Sans le saule, comment connaître la beauté du vent” (Lao She)


Le site www.meteojodoigne.be (André Étienne) propose dans votre « Chouette » une petite rubrique interrogative :  « Dis , Papa pourquoi le ciel est-il rouge quand le soleil se couche ? Pourquoi y a-t-il du vent ? Pourquoi... pourquoi ? » Autant de questions... qui demandent des réponses... Bonne lecture ! 


Depuis plus de 10 ans le site : www.meteojodoigne.be vous apportait prévisions, modèles, tendances pour l'agriculture, les radars et satellites... Nous avons voulu créer un nouveau site plus convivial et qui répond davantge à vos attentes, à savoir le temps qu'il va faire, juste à côté de chez vous avec aussi la possibilité d'organiser des balades et déplacements dans notre belle région de Jodoigne. Nous avons donc demandé au spécialiste en radio communication, Stéphane De Bluts, bien connu des Jodoignois pour mettre techniquement sur pieds ces quelques pages. Ce site se veut plus attrayant que l’ancien (la réalisation du plan, la mise à jour des prévisions est d’André Etienne) ; il permet à tout un chacun de trouver son bonheur. En effet il donne accès aux données météo à l’instant même depuis notre station météo située dans les environs de Jodoigne (ce logiciel a été réalisé par Clément Delande de « meteomélin » que nous remercions par la même occasion). Vous trouverez également sur cette page d’accueil la météo pour toute la Belgique, celle de Jodoigne pour trois jours (ces éléments sont fournis par notre partenaire Météobelgique)  et la vigilance pour Jodoigne réalisée par nos soins. Une prévision « textuelle » est préparée chaque jour pour 6h, 12h et 19h, elle est ciblée sur Jodoigne et environs. Un audio donne l'occasion aux personnes mal voyantes de pouvoir se faire une idée du temps, cet audio est repris la radio locale de Jodoigne – Orp « Passion FM 106,5 ».


La progression des orages autour de notre ville est définie par le réseau « blitzortung » Sur cette page d’accueil on découvre également les prévisions à 5 jours réalisées par « Meteoblue » qui est un service météorologique de l’université de Bâle en Suisse en collaboration avec la NOAA (National Océanic and Atmosphéric Administration des Etats Unis). C’est un réseau très fiable  tout comme Meteobelgique  et l’IRM qui restent des stations de référence pour la Belgique.


Sur les autres onglets en haut de la page d’accueil vous trouverez : les relevés de la station de Jodoigne par pas de 15 minutes, les prévisions à trois jours pour la Belgique et l’Europe, les observations avec les images satellites, le radar pour les précipitations... Tout est à votre disposition.


Pour connaître le temps qu'il fera près de chez vous, rendez-vous sur notre site météo : www.meteojodoigne.be. Les prévisions météorologiques sont réactualisées trois fois par jour... et accessibles dès la fin décembre sur la Radio Passion FM 106.5Mhz ou via le web : www.radiopassion.fm. Belle journée !


Aaaah... l'automne !

publiée le 07 octobre 2020


“Septembre se nomme, le mai de l'automne !” (Proverbe français)


Le site www.meteojodoigne.be (André Étienne) propose dans votre « Chouette » une petite rubrique interrogative :  « Dis , Papa pourquoi le ciel est-il rouge quand le soleil se couche ? Pourquoi y a-t-il du vent ? Pourquoi... pourquoi ? » Autant de questions... qui demandent des réponses... Bonne lecture ! 


Nous nous situons dans le premier mois de l'automne météorologique et nous avons connu des journées caniculaires quasi au milieu du mois ! Selon l'IRM, les températures maximales oscillent généralement entre 16,5°C et 20°C . Le 4 septembre 1929 fut le jour le plus chaud avec 34,9°C à Uccle et le plus froid le 24 septembre 1931 avec 0°C. Les écarts de températures entre le petit matin et la température maximale de la journée peuvent atteindre ou dépasser 25°C.


Mais qu'en est-il du 1 au 17 septembre 2020 ? A Jodoigne, notre station a relevé 13 jours avec une température maximale supérieure à 20°C dont 6 jours avec des températures supérieures à 5°C et dans ces 6 jours on comptabilise 2 jours : le 14 septembre avec un 32,7°C et le 15 septembre avec sous abri 35,7°C. Pour la station de référence à Uccle, le thermomètre s'est arrêté le lundi 14 sur 31,3°C et le mardi 15 septembre vers 16h sur 34°C. Soit 11 jours après le dernier record de septembre qui datait de 1929...vous avez dit changement climatique ? Oui, certainement car les systèmes se sont présentés comme pour une vague de chaleur en plein été à savoir une haute pression sur l'Europe centrale et une dépression sur le proche Atlantique. Cette situation a drainé de l'air subtropical en provenance de l'Afrique du Nord et a impacté la France mais aussi le Benelux. Il faut souligner que la durée du jour le 14 septembre était de 12h41' et de 12h37', le 15 donc des nuits sont plus longues qu’en été et donc une déperdition calorifique plus importante avec une température au petit matin de 9°C et de 13°C. Mais cette situation qui risque de se répéter est nécessairement le fruit d'une modification du climat.


Savez-vous que bientôt nous allons connaître un climat identique à celui de la France à hauteur de la région Bordelaise et de la vallée du Rhône ... on va pouvoir développer le vignoble de façon exponentielle avec le risque toujours plus présent d'une météo extrême, outre la température élevé, les orages violents et  grêligènes  risquent de se développer davantage ...Il est grand temps de s'adapter et de corriger le tir !


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Vagues de chaleur

publiée le 16 septembre 2020


“Septembre se montre souvent comme un second et court printemps” (Jules Metz, Croyance et lége)


Le site www.meteojodoigne.be (André Étienne) propose dans votre « Chouette » une petite rubrique interrogative :  « Dis , Papa pourquoi le ciel est-il rouge quand le soleil se couche ? Pourquoi y a-t-il du vent ? Pourquoi... pourquoi ? » Autant de questions... qui demandent des réponses... Bonne lecture ! 


Nous avons connu à Jodoigne une vague de chaleur du 5 au 16 août (soit une succession d'au moins 5 jours avec une température maximale > à 25°C dont 3> à 30°C) ; mais sur le mois  d'août on a comptabilisé à Jodoigne : 18 jours avec des températures maximales > ou + à 25 degrés et un jour le 18 août une température maximale sous abri de 36,2 °C. Il est tombé sur le mois 69,8 mm d'eau au m² à Jodoigne tandis que la station de référence, à Uccle, on relevait 51,4 mm contre « une normale » pour un mois d'août de 79,3 mm d'eau au m².


En regardant les statistiques, on constate qu'il y a toujours eu des vagues de chaleur mais avant 2003 aucune vague de chaleur n'a dépassé une intensité de 4 (l'intensité correspond au poids c'est à dire avec comme référence une température moyenne par jour de 20°C ; en d'autres termes si la température moyenne d'un jour est de 24,3 °C le poids sera de 4,3. L'intensité sera donc le rapport entre le poids et la durée ) Depuis 2003 on a dépassé 6 fois le seuil de 4 soit en 2003,2006,2015,2017,2019 et 2020. En 2019, l'intensité de la vague de chaleur a atteint la barre de 7 contre 4,77 pour 2020. Il faut aussi souligner aussi que depuis 2015 nous avons connu au moins une vague de chaleur chaque année.... vous avez dit changement climatique ?


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Grenouilles, météo et citations

publiée le 02 septembre 2020


“La reinette de sortie va chercher la pluie” (Aratus-315 avt JC)


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La grenouille reste sans doute et depuis la nuit des temps le « baromètre » de la météorologie et pourtant selon les régions les dictons sont contradictoires : « s'il doit faire beau, la grenouille coasse au bord de l'étang » pour d'autres : « si la grenouille coasse, le temps se déboîte ». En fait la grenouille même dans un bocal se comporte comme dans la nature, s'il fait beau elle grimpe aux roseaux, sur les branches pour prélever des insectes, s'il pleut, les insectes sont plus lourds et volent plus bas entre les herbes et au ras du sol... c'est là aussi que l'on retrouve les grenouilles ! Il est vrai que les dictons météorologiques furent utilisés depuis l'antiquité jusqu'à la renaissance. Ils intéressaient à la fois les agriculteurs mais aussi marins. Il avaient observés le ciel, les nuages, les animaux et selon les régions formulaient des affirmations pour prévoir le temps . Ce fut aussi du premier millénaire le domaine des saints ...


Chaque saint avait quasi son dicton ainsi pour le 10 août : « S'il pleut à la Saint Laurent , la pluie est bien à tant » ... ces affirmations étaient souvent dictées par la rime. De plus la quasi totalité des dictons basés sur les saints ont vu le jour avant 1582 sous le calendrier « julien » et on est passé au calendrier Grégorien (sous le pape Grégoire XIII) ce qui a provoqu é un décalage de +/- 10 jours. Prenons l'exemple des « saints de glace » qu'on fêtent encore aujourd'hui , les 11,12,13 mai (dates qui correspondent au calendrier Julien) ceux-ci devraient se fêter aujourd'hui les 16,17 et 18 mai de notre calendrier grégorien ... mais on a gardé la tradition. D'autres dictons peuvent s'expliquer scientifiquement : « Soleil rouge au Levant , signe de mauvais temps » En effet si le ciel est fort rouge le matin c'est à cause de la diffraction de la lumière du soleil levant dans les cristaux de glace des nuages « cirrus » ; ceux-ci annoncent l'arrivée dans les 24 à 48h d'une zone de pluie ... Bref on pourrait en parler encore longtemps. Le temps des dictons fait partie du folklore météorologique qui illustre occasionnellement des vérités scientifiques mais la plupart sont sans fondement, ils sont cités par superstition ou par habitude : « Jamais d'août la sécheresse n'amène la richesse ».


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Secheresse 2020

publiée le 17 juin 2020


“Nous sommes les fruits d'une sécheresse, nés d'une transformation de l'environnement.” (Antoine Spire – écrivain, journaliste)


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On fêtait « Augustin » le 27 mai dernier et le dicton du jour stipulait: « A la Saint Augustin, le soleil a grillé le serpolet et le thym ». Ce dicton reflète la sécheresse 2020 et c'est sans doute ce soleil et ce manque d'eau qui en seraient responsables. A Uccle, la ville de référence en avril 2020 on recueillait 19 mm de pluie et en mai, juste 5,4 mm soit un déficit hydrique par rapport à la « normale » de 93mm d'eau au m². A notre station de Jodoigne , nous avons comptabilisé au pluviomètre pour le mois d'avril 14 mm d'eau au m² et en mai 9 mm soit un manque correspondant à 94 mm d'eau au m² pour la région. En ce qui concerne l'insolation : (c'est à dire à l'exposition directe au rayonnement solaire avec un minimum de 120 w/m² ) elle fut de 277,7 h contre 157h pour un mois d'avril dit « normal » et pour le mois de mai 2020 de 301, 2h contre 191,1h pour un mois de mai « habituel ».


Pour connaître la raison de cette sécheresse de nombreux paramètres doivent être anlysés comme le ruissellement, l'évaporation (qui fut rapide avec un vent orienté souvent secteur N à NE), l'utilisation parfois exagérée de l'eau dans cette période de confinement (pour remplir les nombreuses piscines). Mais le moteur en est certainement la position de l'anticyclone par rapport à nos régions et qui forme un blocage en déviant les perturbations; la position de l'anticyclone au Nord de notre pays nous a souvent placé dans des courants très secs du secteur N à NE. En ce début mois de juin quelques dépressions s'infiltrent sur la France, la Belgique et l'Allemagne avec quelques averses mais ce ne sera sans doute pas la règle et ce sera insuffisant en ce qui concerne la quantité d'eau qui pourrait alimenter les nappes. En effet après le 15 juin les anticyclones reprennent du service et la première partie du mois de juillet risque d'être caniculaire ... avec des orages en fin de mois...c'est la tendance qui se dégage.


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Le gulf stream va-t-il s'arrêter avec le réchauffement climatique ?

publiée le 18 mars 2020


“N'écoutez les conseils de personne, sinon le bruit du vent qui passe et nous raconte l'histoire du monde” (Claude DEBUSSY)


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Il vaut mieux écouter le bruit du vent qui passe ... que de croire à ces sornettes ! Le Gulf Stream est un courant océanique qui prend sa source entre la Floride et les Bahamas, à cette latitude la température de son eau est comprise entre 24 et 28°C . Il avance propulsé par le vent mais peut se mouvoir également par la différence de densité entre l'eau de l'Atlantique, moins dense et plus chaude que l'eau de l'arctique qui elle est plus dense parce que plus froide et plus salée. Il joue sans doute un rôle important dans la conservation d'une température relativement douce en hiver en Europe.


C'est le film américain « le jour d'après » sorti en 2004 qui conduisait le monde vers un scénario catastrophe avec l'arrêt du Gulf Stream engendrant par la même occasion des tempêtes, une nouvelle vague de glaciation, un refroidissement considérable de l'Europe... Bref cet évènement est une « fake news » une fausse nouvelle... « Davis Salas » responsable du groupe Climat de Meteo-France est formel : « Le changement climatique que l'on connaît et que l'on pourrait connaître dans les décénnies à venir est radical.Il pourrait conduire, à des changements de circulation océanique dans l'hémisphère Nord mais certainement pas à l'arrêt du Gulf Stream. Cela toucherait essentiellement, le climat des côtes Ouest de l'Europe, donc celui de la Bretagne, des îles Britanniques, de l'Irlande et de la Norvège. » Un climat donc un rien plus froid en hiver et légèrement plus chaud en été ... en d'autres termes ce phénomène pourrait ralentir le réchauffement climatique en Europe ... à vérifier !


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Ces tempêtes qui nous assaillent...

publiée le 04 mars 2020


“Les arbres nous enseignent la patience ; ils ne baissent pas les bras à la première tempête venue” (Carl Beaupré)


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Il est vrai que depuis le début février 2020 nous avons connu quelques tempêtes. La première « Ciara » avait un profil bien particulier puisqu'elle peut être considérée comme une « bombe météorologique » . En effet le météorologue Suédois Tor Bergeron a déterminé que si la dépression perdait 24hPa en 24 heures on pouvait lui donné ce nom. « Ciara » a perdu 27 hPa en 24h. On avait relevé 1018hPa le 9/02/2020 à 00h et le 10/02/2020 à 00h 991 hPa soit une différence de 27 hPa en 24h à Jodoigne. Ce système cause des dégâts importants :les pompiers du Brabant Wallon ont eu à gérer 928 interventions. Dimanche 9 février le nombre de clients sans courant a culminé à 31.000. Quelques relevés des rafales du vent : la plus forte rafale enregistrée le fut à Blankenberge avec 120 km/h . Il ne s'agit pas d'un record, tout le monde se souvient à Jodoigne de l'envol de la toiture de la Salle des Rendanges le 25 janvier 1990 ; le vent avait soufflé à l'aérodrome de Beauvechain au même moment à 168 km/h, la douceur de la température avait été aussi remarquable, on relevait à l'époque de 13 à 14°C. Ce 9 février, la situation est quasi identique et la rafale la plus importante était à Beauvechain de 100,9 km/h vers 17h. La question qui se pose ... pourquoi une telle succession de tempêtes ? Dans un précédent article paru dans votre chouette mag du 3 décembre dernier, nous avions parlé de l'oscillation Nord Atlantique ... c'est elle qui en est la responsable. « L’oscillation arctique (OA) est une variation de la différence de pression atmosphérique, au niveau de la mer, entre 20° N et le Pôle. Cette variation est reliée à l'intensité et la position moyenne des dépressions et anticyclones entre l'Arctique et les latitudes de 37° à 45° nord ; ainsi que celle du vortex polaire. Elle couvre tout l’hémisphère nord. » (source Wikipedia) L'oscillation est pour l'instant largement positive(+6,4) ce qui entraîne une dérive des perturbations vers nos régions avec des tempêtes ; celles-ci suivent le rail créer à haute altitude , le « jet stream ». La seconde tempête « Dennis » du 16 février a emprunté ce même profil mais avec un coeur dont la pression était très basse, un 920 hPa. Elle a fait moins de dégâts, sa position en latitude était plus favorable pour nos régions, toutefois les éléments se sont déchaînés au passage de l'étroit front froid entre 18 et 20 h sur nos régions et on comprend mieux la violence des éléments losque l'on sait que la température à l'avant du front était de 14 à 16°C et juste derrière 8 à 9°C!


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Et qu'en est-il de cet hiver 2019 – 2020 ?

publiée le 19 février 2020


“En hiver la terre pleure ; le soleil froid, pâle et doux ; vient tard, et part de bonne heure” (Victor Hugo)


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En consultant les données de l'IRM (https://www.meteo.be/resources/climatology/climateCity/pdf/climate_INS25048_fr.pdf) pour la région de Jodoigne, nous constatons que le nombre de jours d'hiver (nombre moyen où la température maximale est inférieure à 0°C) est de 8 par année soit 3,2 jours en janvier, 2,3 en février, 0,1 en mars, 0,5 en novembre et 2 en décembre. Le nombre de jours de gel (nombre moyen de jours où la température minimale est inférieure à 0°C) est de 55,5 jours par année soit 13,1 jours en janvier, 12,4 en février,8,2 en mars, 2,6 en avril, 1,4 en octobre, 5,7 en novembre et 12,1 en décembre. Le jour de gel sévère (nombre moyen de jours où la température minimale est inférieure à -10°C) est de 2,5 jours sur une année soit 1,4 jours en janvier, 0,8 en février et 0,2 en décembre. Le nombre annuel moyen de jours de précipitations neigeuses (entre 1985-2014) est de 15,2 jours. Le relevé réalisé par météobelgique nous donne pour le mois de décembre 2019 : 6 jours de gel, 0 jours d'hiver. Vous vous souvenez nous avons relaté dans notre article du 3 décembre dernier l'influence de l'oscillation Nord Atlantique sur nos régions. Elle reste positive pour l'instant avec une tendance qui se dégage, à savoir des vents de SO à O qui nous amènent de la pluie parfois des tempêtes et surtout de la douceur... On va donc poursuivre le mois de février avec de la douceur. On devrait aussi retrouver régulièrement l'influence de l'anticyclone des Açores qui apporte de l'humidité dans les basses couches et donc de la grisaille mais aussi moins de perturbations mais de par sa position nous ne devrions pas subir des descentes du grand Nord, ce scénario est favorable à l'Europe de l'Est et la Scandinavie. En résumé le mois de février commencera comme s'est terminé janvier, dans la douceur et la seconde partie du mois devrait être plus froide avec moins de précipitations. Au mois de mars on devrait retrouver des giboulées en première partie du mois et en seconde partie un temps à nouveau plus doux... mais cela reste à confirmer.


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Paleoclimatologie

publiée le 22 janvier 2020


“Je ne crois pas au changement climatique, c’est juste de la météo. Ça a toujours été comme ça, le temps change, il y a des tempêtes, de la pluie, et des belles journées.” (Donald Trump)


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La citation de « Donald Trump » est saisissante , il considère le changement climatique comme un canular ! Et pourtant grâce à la paleoclimatologie , nouvelle science, on peut déterminer les températures  depuis 500 millions d’années. L’étude des flores, des faunes fossiles est à l’origine de cette science. Ce que l’on constate c’est la fluctuation importante de la température  au cours de ces millions d’années ;  ce  phénomène  alimente les  propos des climatosceptiques  mais ils ne tiennent pas compte de la dérive des continents qui joue un rôle prépondérant dans cette variation. 


On peut tout au plus comparer les températures actuelles à celles  par exemple de l’apparition de l’homme sur la terre il y a 200.00 ans puisque les continents étaient disposés  approximativement comme maintenant.  On constate que l’homo sapiens est apparu un moment où la température était plus ou moins de 13°C . On observe ensuite une période glaciaire  avec une moyenne de 6 à 7°C ; une progression rapide de la température  jusqu’à 19°C  soit 4 °C de plus qu’actuellement) pour retomber dans une nouvelle période glaciaire. Il y a 50.000 ans la température sur terre était de 7 à 9°C , la population s’élevait à 1 millions de personnes.


Une analyse de la température de la terre depuis 15.000 ans jusqu'en 1900, montre grosso modo une augmentation de température de 1°C par mille ans . L'homme n'est en rien responsable de cette augmentation ( 8 millions de personnes sur la terre). Une dernière analyse entre 1900 et 2000 montre une augmentation de +/- 1 degré sur cette période de 100 ans ; l’évolution de la température est de 10 fois plus rapide que précédemment. Outre les éléments naturels, la responsabilité des activités humaines semble inéluctable.


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Quelle est la différence entre météorologie et climatologie ?

publiée le 08 janvier 2020


“Si le soir du jour des Rois, beaucoup d'étoiles tu vois, auras sécheresse en été, et beaucoup d'oeufs au poulailler” (Dicton météo du mois de janvier)


“C'est d'âme qu'il faut changer, non de climat” (Sénèque, Philosophe -65 av J.Ch)


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Depuis la nuit des temps, la météo reste souvent pour les hommes, une question de vie ou de mort... Sur une année dans le monde, 730.000 personnes meurent dans des inondations, des orages, des tornades... la pollution peut en tuer 10 fois plus... Le dicton météo de notre ami Jules Metz lorsqu'il terminait sa présentation à la rtb, était souvent le reflet de la réalité... avec une note humoristique...


Actuellement les prévisions météo sont valable de 2 à 7 jours... mais quelle est la différence entre météorologie et climatologie ?


La météorologie, ce sont des valeurs locales instantanées que l’on peut lire sur les données envoyées par une station météo, par des ballons sondes ou encore par des satellites. Ces données sont recueillies par un super ordinateur, il peut traiter 20 à 25 millions de milliards d’opérations à la seconde. Cela va permettre aux modèles d'être créés et aux prévisionnistes de les interprêter. La météorologie est donc belle et bien la science du vent, de la pluie des nuages. Les phénomènes extrêmes, orages, tornades, tempêtes, sont des évènements météo essentiels que les météorologistes s’efforcent de prévoir avec précision dans un laps de temps très court pour le bien de tous. Et le climat ?


On se rend vite compte que si la confusion nait dans notre esprit entre la météorologie et la climatologie c’est essentiellement parce que nous utilisons souvent les mêmes termes à savoir : température, la pression, les précipitations, le vent, la nébulosité mais au lieu d’utiliser des valeurs instantanées , nous allons surtout envisager des valeurs moyennes sur plusieurs dizaines d’années et sur des régions  et ou zones géographiques plus importantes. C’est ainsi que la météo et le climat n'utilisent pas la même échelle du temps… l’une sur 2 à 7 jours et l’autre sur plusieurs dizaines d’années.


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Le changement climatique en marge de la COP 25 de Madrid

publiée le 17 décembre 2019


“Nous sommes fin juillet, il fait vraiment froid à New York. Où est le réchauffement climatique ??? Nous en avons besoin et vite ! Maintenant ils appellent cela le changement climatique…” (Donald Trump)


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Le changement climatique, c’est un cocktail composé d’ingrédients délicats. Certains sont d’origine naturelle, la terre ne suit pas toujours la même trajectoire autour du soleil, elle n’a pas toujours la même obliquité, la même vitesse de rotation… Toutes ces variations astronomiques sont petites mais suffisantes pour perturber la terre et son climat. A cela s’ajoute le côté humain : la démographie qui explose avec 7,53 milliards d'êtres humains en 2017 contre 3 milliards en 1960, l’air industriel, l’utilisation des terres, la modification des sols, les gaz à effets de serre… Mais lorsque ces éléments sont brassés, ils deviennent explosifs. Il faut essayer de dégager l’essentiel … le climat c’est de l’énergie, de l’argent et du pouvoir.


Comme dit Greta Thunberg « la maison est en feu » mais le problème le plus inquiétant ce n’est pas le climat mais bien la pollution. Chaque année, 7,3 millions de personnes meurent de la pollution c’est 10 fois plus que les victimes des tempêtes  ou autres ouragans. Il est grand temps de se poser les questions essentielles : que vais-je manger demain ? Où vais-je habiter ? Comment vais-je me déplacer ?


 

Tout prochainement on parlera de la confusion (propos de Donald Trump) entre météorologie et climatologie...


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El Niño

publiée le 10 décembre 2019


“Amor de niño, agua en cestillo / Amour d'enfant, de l'eau dans un panier.” (Proverbe péruvien)


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« El Niño » (petit enfant)... l'enfant terrible du Pacifique


On en parle de plus en plus souvent de cet enfant « Jésus » (pour certains). Il revient entre les côtes Péruviennes et l'Australie – Indonésie par pas de 3 à 7 ans et il dure de 6 à 18 mois. Bonne nouvelle les conditions sont neutres pour un développement d'el Niño ou de son contraire el Niña (la petite fille) entre décembre 2019 et février 2020. Mais de quoi s'agit – il ?


Sous l'effet de la température, une « piscine d'eau chaude » de 30°C sur une profondeur de +/-10 m est poussée par les Alizés (vent d'est en Ouest ) et stagne le long des côtes d'Indonésie et d'Australie provoquant au niveau des côtes du Pérou des remontées d'eaux froides. Celles-ci apportent aux poissons de la nourriture en quantité et donc aux pêcheurs du travail par contre dans le pays c'est la sécheresse. Si cette boucle « Pérou – Australie » (boucle convective de Walker) s'étire encore davantage augmentant la vitesse des vents du secteur Est ... c'est la Niña avec des précipitations abondantes sur les côtes d'Indonésie et d'Australie. Par contre si les alizés diminuent en vitesse, la « piscine d'eau chaude » a tendance à se répandre plus vers l'est apportant sur les côtes du Pérou des pluies qui peuvent être diluviennes et au niveau de l'océan, une eau nettement plus chaude empêchant les courants froids d'apporter les nutriments aux poissons. Ce phénomène « El Niño » a des répercussions dans le monde entier et devrait apporter des explications au réchauffement climatique. En effet l'augmentation de la température de l'océan peut modifier l'humidité absolue entraînant d'une part l'augmentation des précipitations dans ces régions mais aussi en modifiant considérablement « l'effet de serre » et par la même la température moyenne de la terre.


Tout prochainement on ira à la découverte de l'augmentation de température depuis 500 millions d'années jusqu'à nos jours sur notre planète ...


Pour connaître le temps qu'il fera près de chez vous, rendez-vous sur notre site météo : www.meteojodoigne.be. Les prévisions météorologiques sont réactualisées trois fois par jour... et accessibles dès la fin décembre sur la Radio Passion FM 106.5Mhz ou via le web : www.radiopassion.fm. Belle journée !


L'oscillation Nord Atlantique

publiée le 03 décembre 2019


“Pendant la canicule, nombre de personnes s'écrient :"C'est effrayant, il y a 35° à l'ombre !! "Mais qui les oblige à rester à l'ombre ?” (Pierre Dac)


Le site www.meteojodoigne.be (André Étienne) propose dans votre « Chouette » une petite rubrique interrogative :  « Dis , Papa pourquoi le ciel est-il rouge quand le soleil se couche ? Pourquoi y a-t-il du vent ? Pourquoi... pourquoi ? » Autant de questions... qui demandent des réponses... Bonne lecture ! 


L'oscillation nord atlantique est un phénomène qui allie à la fois le continent et l'océan Atlantique Nord . Pourquoi parlons nous d'oscillation... tout simplement parce qu'il s'agit d'un « va et vient » d'air au-dessus de l'atlantique tout en partant de la région arctique ou islandaise vers les Açores et inversément. Ce mouvement de l'air (N-S ou S-N) a pour conséquences des modifications parfois importantes de la pression atmosphérique donc de l'intensité des dépressions d'Islande et de Sibérie par rapport à la haute pression des Açores. Cela se résume par deux phénomènes : lorsque la pression est très élevée au niveau des Açores, elle le sera moins au niveau de l'Islande et inversément . Cette modification des pressions jouent sur l'entrée par l'ouest de vents faibles ou moyens ou des tempêtes qui peuvent influencer le climat de l'Europe. On prend comme symbole de cette oscillation : NAO+ ou NAO-. L'Oscillation Nord Atlantique (NAO) est un bon indicateur du temps pour nos régions, principalement en hiver.

Un NAO- favorisera les situations de blocage sur l'Europe. Dans ce cas, l'hiver est souvent de régime anticyclonique et froid tandis qu'il sera plus humide sur le bassin Méditerranéen avec des précipitations assez abondantes. Si NAO+ on aura droit à une circulation zonale, propice aux vents d'Ouest - Sud-Ouest. Il s'agira essentiellement de pluie, parfois des tempêtes chez nous, il fera plus doux en Méditerranée .

En 2019, le NAO fut négatif (moins la différence de pressions entre l'anticyclone des Acores et la dépression d'Islande est importante plus l'indice sera négatif) L'indice NAO est resté négatif d'avril 2019 à juillet-aout siège des trois vagues de chaleur dont l'une fut la plus intense depuis 1900 ! avec l'arrivée d'air chaud en provenance d'Afrique entre deux coulées d'air plus froid ... c'est un blocage anticyclonique sous la forme de la lettre grec « Oméga »

Tout prochainement on ira à la découverte d'El Nino. 


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La tendance saisonnière ?

publiée le 19 novembre 2019


“A Noël les moucherons, à Pâques les glaçons” (Dictons de décembre)


Le site www.meteojodoigne.be (André Étienne) propose dans votre « Chouette » une petite rubrique interrogative :  « Dis , Papa pourquoi le ciel est-il rouge quand le soleil se couche ? Pourquoi y a-t-il du vent ? Pourquoi... pourquoi ? » Autant de questions... qui demandent des réponses... Bonne lecture ! 


Depuis l'apparition de l'homme sur la terre il y a 200.000 ans , ils ont connu des périodes glaciaires mais aussi des températures élevées (moyenne de 19°C alors qu'actuellement la moyenne est de 15°C ) et la prévision du temps a toujours été pour les populations une question de vie ou de mort... Les paysans ont donc développé une météorologie approximative avec des dictons. Les dictons qui donnent une estimation du temps à courte échéance sont dans l'ensemble valables comme «  ciel pommelé et femme fardée sont de courte durée » en effet lorsque le ciel est pommelé, la pluie est proche. Par contre « A Noël , les moucherons, à Pâques les glaçons » ces dictions élaborés par les agriculteurs pour prévoir l'hiver sont faux.


La tendance saisonnière n'est donc pas facile à prévoir... Le météorologue va se baser pour ce faire sur la température des océans ; il va tenter d'établir à partir des modèles climatiques, les échanges qui peuvent se réaliser entre l'atmosphère et les océans ... de plus il peut aussi tenir compte du cycle solaire ; l'activité du soleil est pour l'instant au minimum et peut provoquer des blocages anticyloniques ; l'analyste va prendre en compte également la variation Nord atlantique (soit la différence de pression entre l'anticylone des Açores et la dépression Islandaise) qui serait négative cette année .. (on en parlera prochainement ).


En conclusion : la tendance saisonnière à 3 ou 4 mois est purement informative et n'a pas encore une valeur scientifique affirmée. Mais malgré tout, Meteobelgique se lance dans une tendance pour la deuxième décade de novembre avec un temps plus sec, une température un rien plus basse que la normale. L'anticyclone ne sera pas bien positionné, il apportera en dernière décade du brouillard, un ciel gris et une température légèrement supérieure à la normale. En décembre, il devrait faire doux mais en première moitié du mois la pluie sera d'actualité tout comme le vent et en seconde partie il fera plus sec avec une douceur toute relative. Noël ne sera sans doute pas « blanc » . Par contre la neige est attendue pour Janvier... à vérifier !


Tout prochainement on ira à la découverte de l’oscillation Nord Atlantique et de el Nino.


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L'hiver sera-t-il long et rigoureux ?

publiée le 05 novembre 2019


“Automne au passé simple, hiver à l'imparfait, printemps au plus que parfait, été au conditionnel.” (Nabil Alami)


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Les agriculteurs, les travailleurs des sols, tous ceux qui passent du temps à l'extérieur essayent de trouver des signes annonciateurs d'un hiver parfois long et difficile...mais il s'agit souvent de croyances ou parfois de traditions d'un pays à l'aure. Toutefois, il est possible que certains animaux puissent réagir aux tendances climatiques et préparer les provisions pour un hiver plus rigoureux ...les dictons nous apportent quelques phrases suculentes : « les écureuils ont une queue très épaisse et font provision de glands plus tôt...davantage de souris, d'araignées viennent chercher refuge dans les maisons... l'hiver sera rude.


MétéoBelgique analyse la tendance pour l'automne – début hiver 2019- novembre : « confirmation d'un mois doux mais finalement il ne devrait pas être trop pluvieux, grâce à la présence récurrente d'un anticyclone souvent placé pas trop loin de nous. Par contre sa présence ne devrait pas nous gratifier d'une insolation généreuse, les nuages bas et brumes et brouillards joueront souvent les troubles-fêtes. En décembre : «l'indice de confiance est encore très faible, décembre devrait être doux et à nouveau perturbé. Pas d'hiver précoce en vue pour l'instant.


Tout prochainement on ira à la découverte de la tendance saisonnière...


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L'Orage (4) : la foudre en boule et les feux de la Saint Elme.

publiée le 22 octobre 2019


“Le coeur, c'est la foudre. On ne sait où elle tombe que quand elle est tombée.” (Henri Lacordaire)  


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Dans l'album , « les 7 boules de Cristal » treizième album des Aventures de Tintin , écrit par Hergé et dont la publication se fait en 1948 , on ne sait si la boule de feu qui surgit par la cheminée lors d'un violent orage est une hallucination d'Hergé ou un phénomène bien réel ? Ce n'est qu'en 2000 que John Abrahamson de l'université de Canterbury en Nouvelle Zélande suggère une théorie : « lorsque l'éclair frappe le sol, il vaporise lors d'une réaction chimique des nanoparticules de silicium (SI) , de monoxyde de silicium (SIO) , du carbure de silicium (SIC) autant d'éléments qui composent la terre ... L'onde de choc les propulse en l'air et forme un plasma poussiéreux. Mais ce plasma ce combine avec l'oxygène de l'air et ce processus émet de la lumière et s'éteint au bout de quelques secondes une fois toutes les nanoparticules oxydées. » Cet expérience a été vérifiée par plusieurs groupes de physiciens , au Brésil, à l'université de Tel-Aviv , celle de Rennes et finalement en 2012 , les scientifiques de l'université de Northwest Normal à Lanshoum en Chine ont par hasard expérimenté la théorie du « plasma poussiéreux » Ils ont capturer les images d'une boule de feu provoquée par un orage et les données fournies par le spectographe montre bien la présence de silicium, de fer et d'oxygène dans ce phé nomène du type « boule de feu »


En ce qui concerne les feux de la « Saint Elme » il s'agit ici aussi d'un phénomène physique qui peut se produire lors des orages. Le champ électrique est alors très puissant et à proximité de pointes (mats de bateaux, piolets...) il peut générer des décharges électriques et agiter les molécules d'air qui émettent de la lumière ...


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L'orage (3) : les phases du coup de foudre ?

publiée le 17 septembre 2019


« Tu m'as dit que tu as peur de l'orage mais tu rêves du coup de foudre » (Julien Lorcy)


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Comme déjà signalé dans le dernier billet ( Orage(2)) la différence de potentiel entre le nuage et le sol peut atteindre 100 millions de volts et les décharges peuvent avoir lieu. On peut distinguer des coups de foudre descendants , les plus fréquents mais aussi des éclairs ascendants, entre nuages ou à l'intérieur du nuage. Le coup de foudre descendant se déroule en deux phases : la première phase commence là où la charge électrique est la plus importante dans le nuage, le traceur descend alors par bonds d'une cinquantaine de mètres, sa vitesse est de 200 km/s . Lorsqu'il arrive à +/- 300 mètres du sol , un autre traceur part d'un point plus élevé du sol et le rejoint. A ce moment la deuxième phase est enclenchée. Le traceur a littéralement créé un tunnel « ionisé » entre le nuage et le sol. La décharge principale est alors envoyée vers le sol , elle est suivie ou accompagnée de fortes décharges. Cela nous donne un éclair découpé à plusieurs endroits dans le ciel. La vitesse de déplacement de l'électricité est de 100.000 km/s et la durée de l'éclair s'effectue entre 0,01 à 2 secondes. Le coup de foudre ascendant est favorisé par l'effet de pointe , comme les arbres, les antennes, les clochers , les cimes des montagnes. Dans le prochain Chouette mag nous dévoilerons d'où viennent la foudre en boule et les feux de la saint-Elme ? 


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L'orage (2) : la foudre

publiée le 03 septembre 2019


« Celui que frappe la foudre, n'entend pas le tonnerre »


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Au sein du « roi » des nuages, le cumulonimbus qui s'est développé largement sur la France et la Belgique ces derniers temps, circulent des particules de glace, de l'eau surfondue ; ces mouvements rapides à la fois ascendants et descendants créent au coeur même du nuage des particules qui se chargent en électricité de façon – et +. La répartition de ces charges au sein de la masse nuageuse est complexe ; sur une hauteur de 10 km on peut comptabiliser jusqu'à 10 couches superposées, alternativement positives et négatives. La différence de potentiel entre le nuage et le sol peut atteindre jusqu'à 100 millions de volts. Lorsque la foudre se déclenche, entre les nuages, entre le nuage et le sol, entre le sol et le nuage, l'air surchauffé par le passage de l'éclair(entre 20.000 et 30.000 degrés) se déchire.. cet écartement brutal produit une onde de choc qui se déplace à la vitesse du son ... ce qui nous donne le tonnerre (vitesse du son : 349,29 m/s) . Donc si vous voyez l'éclair et que le tonnerre gronde après 6 secondes, la foudre est tombée à 6 X 349 (vitesse du son) on peut arrondir à 300 soit 1800mètres... Si vous voyez l'éclair et que vous n'entendez rien... il est trop tard ... Dans le prochain Chouette mag nous dévoilerons un coin des différentes phases d'un coup de foudre !  


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L'orage (1)

publiée le 02 juillet 2019


« Une petite rébeillon de temps en temps, c'est comme un orage qui purifie l'atmosphère » (Thomas Jefferson ; 1743-1826)


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Le mois de mai tout comme les mois de juin à septembre sont des périodes parfois orageuses, souvent humides et instables à nos latitudes. C'est plus particulièrlement la chaleur, donc le soleil qui reste le moteur de la formation des cumulonimbus, ces nuages qui se froment par l'apport d'humidité en quantité... On peut compter jusqu'à 0,30 g d'humidité par m³. En sachant qu'un cumulonimbus peut se développer sur une altitude moyenne de 6 km et en supposant que ce même cumulonimbus soit de 1km de large sur 1km de longueur, un rapide calcul nous montrerait que la quantité d'eau qui pourrait s'élever tournerait autour de 18 millions de litres d'eau. A titre de comparaison, on pourrait remplir avec un nuage de ce type, 7 piscines olympiques.


Son développement est fort complexe ; l'élément essentiel est sans doute la convection mais s'ajoute à cela, le cisaillement du vent, les tourbillons... Mais parlons de la convection : l'air chaud dilaté est moins lourd que l'air environnant et donc cette « bulle » aura tendance à s'élever (principe d'Archimède) ; au cours de son ascension la bulle se dilate, l'air chaud va se refroidir et la vapeur contenue dans cette bulle arrive alors à saturation pour former le nuage. La rapidité de l'extension du nuage dépend également de l'humidité, du cisaillement... ce transfert de chaleur se déroule dans la troposphère(partie située entre le sol et la tropopause). Dans le prochain Chouette mag nous dévoilerons un coin du nuage pour parler de foudre !


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Le paradoxe : la modification du climat pourrait-il entraîner des hivers plus froids ?

publiée le 04 juin 2019


« Qui dort sur un tapis épais croit que l'hiver est clément » Proverbe Berbère


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Le paradoxe : la modification du climat  pourrait entraîner des hivers plus froids ?
La position de l’axe de la terre  en hiver, empêche le soleil d’éclairer le « Grand Nord »  pendant 6 mois et par conséquent de l’air très froid s’accumule sur ces régions, cet air est appelé le « vortex polaire » Dans la stratosphère, la température peut descendre jusqu’à -85°C et  contraste avec la température relevée au niveau de l’équateur. Cette  grande différence de température va créer des vents tourbillonnants dans le Grand Nord, ils entourent le vortex polaire. Le problème constaté c’est l’augmentation de température des océans mais aussi de la terre dans ces régions en été. Cette situation entraine une différence moins grande des températures entre la périphérie du vortex et l’équateur. L’air très froid n’est donc pas bien ceinturé par les vents violents au Pôle et cet air envahit progressivement nos régions en hiver …les hivers devraient être plus rigoureux ! …c’est une hypothèse mais qui s’est déjà vérifiée lors de l’hiver 2014  au Canada…


Si vous voulez en savoir plus rendez-vous avec Sébastien Doutreloup et Christoph Kittel , climatologues à l'université de Liège, ce 5 juin, salle des Calèches au Château Pastur à Jodoigne à 19h30 . Ils parleront des changements climatiques perceptibles et envisagés dans le monde, des changements en Europe et en Belgique comme l'évolution des orages (Jodoigne a souvent été frappé) pour terminer par une question : « Et maintenat, qu'est-ce qu'on fait ? ». Infos et réservations: sde@jodoigne.be – 010/84 06 23


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Pourquoi ?

publiée le 21 mai 2019


« Quand on arrêtera de faire des bêtises, qu'on verra le monde en face de nous et pas dans nos petites frontières, on sera prêt à prendre des décisions. Je pense aussi qu'il faudra que les peuples du monde entier se liguent pour faire pression sur leurs dirigeants respectifs » Sébastien Doutreloup – climatologue – université de Liège.


Le site www.meteojodoigne.be (André Étienne) propose dans votre « Chouette » une petite rubrique interrogative :  « Dis , Papa pourquoi le ciel est-il rouge quand le soleil se couche ? Pourquoi y a-t-il du vent ? Pourquoi... pourquoi ? » Autant de questions... qui demandent des réponses... Bonne lecture ! Comment peut-on se préparer au changement climatique ?


La première réaction qui nous vient à l’esprit c’est sans nul doute, réduire nos émissions de gaz à effet de serre. IL s’agit de le stabiliser pour éviter des modifications trop importantes de l’atmosphère et des océans. Cela suppose une nouvelle orientation dans nos processus de fabrication mais aussi de consommation. Mais comme le signalait le Météorologue Sébastien Doutreloup de l’ULG , si des changements climatiques sont inévitables, il faudra s’adapter. Il est vrai que les changements que nous allons réaliser dans notre façon de vivre, de nous déplacer  de consommer, n’auront des effets tangibles que dans plusieurs centaines d’années…mais il est temps d’agir aujourd’hui. A court terme il faut diminuer le gaspillage de matières, d’énergie et par conséquent ses coûts. Réduire l’impact  des transports, des produits que nous achetons dans nos grandes surfaces et qui proviennent de l’Afrique ou du Pérou, orientons nous vers des produits de saison et de la région …Optimisons le transport des marchandises optimisons le  transport des passagers, essayons de réduire au maximum nos déchets. Voilà quelques  pistes qui peuvent contribuer à apprivoiser le changement climatique. Si vous voulez en savoir plus rendez-vous avec Sébastien Doutreloup et Christoph Kittel , climatologues à l'université de Liège, ce 5 juin, salle des Calèches au Château Pastur à Jodoigne à 19h30 . Ils parleront des changements climatiques perceptibles et envisagés dans le monde, des changements en Europe et en Belgique comme l'évolution des orages (Jodoigne a souvent été frappé) pour terminer par une question : « Et maintenat, qu'est-ce qu'on fait ? »
Infos et réservations: sde@jodoigne.be – 010/840623


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Les icebergs et le niveau des mers et océans ?

publiée le 07 mai 2019


« La réalité est comme un glaçon flottant, dont seule la plus petite partie semble exister. » (Victor Dixen)


Le site www.meteojodoigne.be (André Étienne) propose dans votre « Chouette » une petite rubrique interrogative :  « Dis , Papa pourquoi le ciel est-il rouge quand le soleil se couche ? Pourquoi y a-t-il du vent ? Pourquoi... pourquoi ? » Autant de questions... qui demandent des réponses... Bonne lecture ! 


Lorsque les Icebergs fondent le niveau de la mer ne monte pas ? Pourquoi ? La banquise qui recouvre une bonne partie de l’océan glacial arctique et antarctique ne va pas jouer dans l’augmentation du niveau de la mer lors du réchauffement climatique. Vous avez déjà expérimenté la chose, puisque si vous placez un glaçon dans un verre rempli d’eau … la fonte de ce glaçon ne va pas provoquer un débordement de l’eau  du verre … Selon le principe d’Archimède : «  Tout corps plongé dans un fluide reçoit de la part de ce fluide une force (poussée) verticale, vers le haut dont l’intensité est égale au poids du volume de fluide déplacé (ce volume est donc égal au volume immergé du corps). » En d’autres termes, avant la fonte, le glaçon solide occupe dans l’eau liquide le même espace que celui qui sera occupé par son eau après la fonte. Il en est de même lors de la fonte des Icebergs, celle-ci ne fera pas augmenter le niveau des mers. Par contre la glace et la neige qui recouvre les continents (calottes glaciaires de l’Antarctique, du Groenland)  apportent un plus au niveau de l’augmentation des océans et des mers tout comme la fonte des glaciers ...


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Pourquoi glisse-t-on sur le verglas ?

publiée le 05 mars 2019


« Quand, durant tout un jour, il est tombé de la pluie, de la neige, de la grêle et du verglas, on est tranquille. Parce que, à part ça, qu'est-ce que vous voulez qu'il tombe ? Oui, je sais, mais enfin, c'est rare... » (Pierre Dac)


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Si ce mois de février est caractérisé par des températures encore négatives et un peu de neige, en certains endroits les trottoirs peuvent être verglacés… pire encore, sur le réseau routier, les grands axes sont souvent dégagés mais parfois le réseau secondaire peut être extrêmement dangereux ! Le verglas, tout comme vos semelles de vos souliers sont des surfaces solides  et si vous marchez sur de l’asphalte, surface solide si l’en est, vous ne glissez pas … alors pourquoi sur le verglas ? N’est-t-on pas dans la même situation ?Tout simplement parce que le verglas est formé d’eau gelée … mais pas n’importe quelle eau, de l’eau en surfusion. Qu’est-ce que cela veut dire ? Tout simplement, on sait que l’eau gèle à 0°C mais l’eau en surfusion reste à l’état liquide lorsque la température est inférieure à 0°C (elle se trouve alors dans un état « metastable). Au contact du sol enneigé ou tout simplement gelé, la pluie se transforme en pluie verglaçante . On sait que la glace n’est pas spécialement glissante mais si vous posez le pied dessus, il se forme une petite pellicule d’eau qui lubrifie l’ensemble et rend le verglas bien glissant ; l’eau est alors en surfusion et devient un véritable tapis roulant. Si vous pilotez une voiture sur le verglas, elle risque de devenir incontrôlable et c’est l’embardée… Soyez prudent, à bientôt.


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Pluie ou neige ?

publiée le 12 février 2019


« Les passions sont aux sentiments ce que la pluie est à la rosée, ce que l'eau est à la vapeur, ce que la neige est au bonheur » (Inconnu)


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La nature des précipitations ne dépend pas directement du lieu où l’on se situe. Il faudra tenir compte de la température de  l’atmosphère et ce à certaines altitudes. En compulsant le schéma nous allons vite comprendre : Figure 1, lorsque la température est négative du sol au le nuage  on aura de la neige ; Figure 2, lorsqu’après une période de grand froid, le redoux est annoncé, l’air plus chaud s’intercale entre l’air froid d’altitude et  le sol qui lui n’a pas eu le temps de se réchauffer. La neige qui tombe alors du nuage traverse la zone plus chaude en se transformant en pluie ensuite elle retrouve une température basse et la pluie se transforme en granules de glace  ou grésil. Figure 3, Si la couche d’air froid qui stagne au sol est trop mince  mais qu’une couche d’air chaud est venu s’intercalé, la neige qui tombe se transforme en pluie en passant dans l’air doux et au contact de la mince couche d’air froid, la goutte de pluie ne se congèle qu’en touchant le sol, on parlera de pluie verglaçante. Figure 4, si la température est positive du sol jusqu’à proximité du nuage, il s’agira essentiellement de pluie… 


 

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Il y a dépression et dépression ?

publiée le 29 janvier 2019


« La dépression , c'est le novembre de l'âme, le décembre du désir » (Philippe Labro, cinéaste, écrivain, journaliste)


Le site www.meteojodoigne.be (André Étienne) propose dans votre « Chouette Mag » une petite rubrique interrogative :  « Dis , Papa pourquoi le ciel est-il rouge quand le soleil se couche ? Pourquoi y a-t-il du vent ? Pourquoi... pourquoi ? » Autant de questions... qui demandent des réponses... Bonne lecture !


Lorsque nous broyons du noir, la dépression envahit souvent notre vie et pourtant elle n’a rien à voir avec la dépression dont les présentateurs « météo »  font état dans les bulletins météo, lorsqu’ils annoncent le passage d’une dépression. En effet celle-ci est souvent signe  d’une atmosphère chahutée, avec un ciel ennuagé qui distille de bonnes averses, le tout porté par un vent fort… Pour faire court on parlera de deux types de dépression : la thermique et la dynamique. La première est le résultat de l’échauffement du soleil qui crée au sol des bulles d’air qui vont s’élever , ces bulles sont moins denses que les bulles environnantes et donc l’air chaud monte… et la pression diminue…La dépression dynamique, elle,  provient de la circulation de l’air autour de la terre et de ces mouvements ; on la retrouve dans l’Atlantique ou le Pacifique Nord. Elle se loge souvent à proximité du jet Stream, ce courant d’altitude avec des vitesses de 80 à 200 km/h qui génère par  une aspiration brutale, des mouvements ascendant qui sont mis en rotation tout simplement par le mouvement de la terre autour de son axe. La dépression dynamique affectionne tout particulièrement la proximité de ce courant rapide. Il est fréquent que la dépression entraîne par ses mouvements, de l’air humide dans  les couches de l’atmosphère, cette humidité va se condenser  et donner des nuages  qui apporteront de la pluie, des orages …et des vents forts.


Une dépression peut s’étendre  jusqu’à plusieurs milliers de kilomètres, ce sont celles qui déterminent le temps sur nos régions  mais il en existe d’autres de deux à dix mètres. Et cette année avec les fortes chaleurs on a souvent remarqué des petits tourbillons de vent  qui emportaient poussière et feuilles avec parfois une certaine violence …Ils peuvent monter  à plus d’un km et soulever des charges  de quelques kilos. Ces tourbillons sont appelés « dust devils » ils se forment si le sol n’est pas chauffé par le soleil de manière uniforme et si la différence entre la température et le point de rosée est supérieure à 16°C…la différence de températures peut ainsi provoquer des mouvements rapides de l’air et engendrer des rotations parfois impressionnantes.


Si l'envie vous prend d'écouter à nouveau cette courte rubrique , rendez-vous chaque semaine sur « UpRadio (98,7 FM Perwez et 105,2 FM Jodoigne) »  Pour connaître le temps qu'il fera près de chez vous , rendez-vous sur notre site météo : www.meteojodoigne.be. Les prévisions météorologiques sont réactualisées trois fois par jour... et accessibles sur UpRadio . Belle journée !


Bilan météo de l'année 2018

publiée le 15 janvier 2019


« Humidité et sécheresse sont les deux mamelles du paysan. Une fois sur deux, il se plaint soit de l'un de l'autre. De par sa naissance même, le paysan est classé zone sinistrée. » (Jacques Mailhlot, journaliste)


Le site www.meteojodoigne.be (André Étienne) propose dans votre « Chouette Mag » une petite rubrique interrogative :  « Dis , Papa pourquoi le ciel est-il rouge quand le soleil se couche ? Pourquoi y a-t-il du vent ? Pourquoi... pourquoi ? » Autant de questions... qui demandent des réponses... Bonne lecture ! 


En collaboration avec meteobelgique, faisons le point météo sur l’année 2018. On retiendra de cette année, une période de sécheresse  qui a commencé en mai  jusqu’en novembre. A Uccle, ce  sont les mois de janvier, mars, avril et décembre qui ont donné des quantités de précipitations supérieures à la normale mais sur l’année il n’est tombé que 646,3mm d’eau au m² contre 852,4 mm pour la situation dite « normale »  et à Jodoigne , on a seulement recueilli que 445,1 mm d’eau au m². On constate cependant qu’il y a eu occasionnellement des précipitations statiques avec des cotes pluviométriques élevées ; c'est ainsi qu'à Jodoigne, le 24 janvier , on relevait 21,6 mm d’eau au m² ; le 29 avril , 22,6 mm d’eau au m² et le 29 mai , 30,8 mm d’eau au m².  On retiendra de cette année 2018, la vague de chaleur de la fin juillet début août avec des températures maximales à Jodoigne de 36,9°C en juillet et 37,1°C en août et une température moyenne mensuelle de 11,8°C  contre 11,9°C à Uccle en 2018 par rapport à la normale (1981 – 2010) qui est de 10,5°C à Uccle.


En résumé,  l’année 2018  fut caractérisée par des précipitations exceptionnellement basses, des températures exceptionnellement excédentaires et un ensoleillement remarquable puisqu’on est passé de 1544,6 heures (Normales à Uccle de 1981 à 2010) à 1900 heures pour cette année … Qui a parlé de réchauffement climatique ?


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Pour connaître le temps qu'il fera près de chez vous , un petit clic sur notre site météo : www.meteojodoigne.be. Les prévisions météorologiques sont réactualisées trois fois par jour... et accessibles aussi sur UpRadio en audio. Belle journée ! Et nos meilleurs voeux pour 2019 !  


Comprendre la différence entre météorologie et climatologie ?

publiée le 18 décembre 2018


« Quand l'hiver vient doucement, il est là à la Saint-Clément. »


Il est vrai que pour la plus part d’entre nous, c’est un peu la confusion entre ces deux sciences; tout simplement parce que ces deux disciplines utilisent en partie   les mêmes paramètres à savoir les variations de la température, des précipitations, de la vitesse du vent et sa direction, de l’humidité, de la pluie, de la neige…par contre pour l’une comme pour l’autre, elle se réalise à des échelles différentes. En effet la météorologie détermine le temps qu’il fait aujourd’hui ou le temps qu’il va faire  les quelques jours suivants, alors que la climatologie étudie les variations passées et ou à venir des différents phénomènes  mais sur un long terme. On est souvent questionné à ce sujet… comment peut-on prévoir le temps qu’il fera  en 2100 alors qu’il est déjà difficile de donner une prévision  correcte à 7 jours ? La réponse est assez simple, le climat rime avec moyenne et les causes qui influencent le climat ne sont pas les mêmes que celles qui agissent sur la météo, je songe aux variations du  soleil, à l’inclinaison de l’axe de la terre, à l’orbite terrestre, au volcanisme, aux océans, à l’activité de l’homme. Le météorologiste se base sur des modèles adaptés  à sa demande pour effectuer des prévisions tout en gardant à l’esprit  les facteurs qui peuvent aussi influencer le temps  comme l’anomalie des températures des océans .


En résumé et pour faire simple, la météorologie se focalise sur les prévisions  à court terme pour une zone déterminée tandis que la climatologie  se penche sur les variations de l’atmosphère, des océans, des terres à moyen et ou à long terme et ce sur l’ensemble de notre planète avec des modèles adaptés à ces exigences.


Tout prochainement on parlera de « la dépression ».


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Pourquoi y a-t-il du vent ?

publiée le 20 novembre 2018


« Le pessimiste se plaint du vent, l'optimiste espère qu'il va changer, le réaliste ajuste ses voiles. » (Ward 1921-1994)  


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On le sait, le soleil réchauffe la terre  et celle – ci restitue la chaleur emmagasinée dans le sol … Ces bulles d’air chaud sont constituées de molécules qui « s’énervent » quelque peu sous l’action de la chaleur et la bulle prend plus d’espace, se dilate  et comme il y a moins de molécules puisqu’elles se sont écartées les unes des autres, la pression diminue. En d’autres termes pour un volume par exemple de 1 m³,  lorsque l’air est chaud, les molécules sont moins nombreuses que pour un même volume d’air à une température plus basse. Par conséquent puisqu’il y a plus de molécules dans le même volume d’air froid, ce volume est plus lourd et la pression supérieure… En météorologie, si le poids de l’air à un endroit du globe est plus lourd  on se retrouve en face d’une haute pression, un anticyclone. Lorsque la masse d’air est plus chaude  et les molécules plus agitées c’est une basse pression soit une dépression. Ce sont ces différences de pression  qui créent les mouvements des masses d’air et donc le vent… Si le vent dépend bien  de ces systèmes on doit y ajouter  la rotation de la terre sur elle-même  qui brasse l’atmosphère (force de Coriolis) et donc qui lui donne une dynamique. Les vents peuvent être capricieux, dangereux  c’est ainsi  que dans l’antiquité  ils étaient  identifiés à des divinités.  : « Zéphyr » vent  qui apporte une brise douce  de l’ouest ou du Nord-Ouest comme le signale le livre de l’Odyssée  ou plus proche de nous, Jean de La Fontaine dans la fable « le chêne et le roseau »  il  le met en parallèle au vent violent « l’Aquilon ».


Le Chêne un jour dit au Roseau :… « Cependant que mon front, au Caucase pareil,
Non content d'arrêter les rayons du soleil,
Brave l'effort de la tempête.
Tout vous est Aquilon, tout me semble Zéphyr. »


Tout prochainement on ira à la découverte de la météorologie et de la climatologie.


 

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Les modèles en météorologie

publiée le 06 novembre 2018


« Il n'y a pas de modèle pour qui cherche ce qu'il n'a jamais vu. (Paul Eluard) » 


 

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Pourquoi les météorologistes utilisent des modèles pour prévoir le temps ?
 Nous sommes au milieu des terres agricoles du Brabant Wallon… les travailleurs de la terre ont besoin de « savoir » le temps qu’il fera aujourd’hui, demain ou la semaine prochaine  afin d’organiser  les cultures. Il en est de même pour d’autres activités. Depuis peu, nous avons ouvert un lien sur notre site www.meteojodoigne.be  qui permet  d’avoir une meilleure approche du temps qu’il va faire pour nos agriculteurs  de 0 à 9 jours:
http://www.meteojodoigne.be/site/index.php/divers/la-meteo-pour-les-agriculteurs-de-jodoigne-et-sa-region . Vous le constatez, pour ce faire nous devons utiliser  un outil que l’on nomme « modèle ». Du temps de notre « Monsieur Météo » Jules Metz, on levait les yeux vers le ciel pour faire parler les nuages, on téléphonait aux stations situées en amont pour connaître le temps qu’il faisait… Aujourd’hui, tout le monde demande une plus grande précision pour une plus grande sécurité  et un plus grand rendement ! Pour réaliser ce rêve, les scientifiques  font des simulations. En partant d’une situation existante et bien connue,  on va diviser la terre (notre atmosphère mais aussi les mers)  en petites boîtes cubiques dans lesquelles on va implémenter  les paramètres : des précipitations, du % d’humidité, du vent, de la température au sol et en altitude,  de la nature des sols, de la superficie des océans…  et toutes les interactions entre ces éléments ;   le scientifique va y inclure ensuite  des formules mathématiques  qui seront calculées par des ordinateurs surpuissants « Bull DLC Meteo France (5 millions de milliards d’opérations par seconde -5 Pétaflops) afin de simuler le temps qu’il fera d’une boîte vers l’autre , que ce soit de manière horizontale comme verticale. Il faudra confronter ces données avec différents modèles avec des images satellitaires, des ballons sonde, des stations météo…Les prévisionnistes vont alors évaluer le degré de certitude pour des prévisions  à 3 jours, à 5 jours ou des tendances à 10 jours … Tout prochainement on ira à la découverte du « vent »  


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Pourquoi y a-t-il une atmosphère sur la terre ?

publiée le 23 octobre 2018


« Entre le soleil et nous s'étendent les ténèbres et c'est pourquoi l'atmosphère apparaît bleue. (L de Vinci) » 


Le site www.meteojodoigne.be (André Étienne) propose dans votre « Chouette » une petite rubrique interrogative :  « Dis , Papa pourquoi le ciel est-il rouge quand le soleil se couche ? Pourquoi y a-t-il du vent ? Pourquoi... pourquoi ? » Autant de questions... qui demandent des réponses... Bonne lecture ! 


Il y a quelques 4 milliards d’années, si le soleil et la terre étaient déjà bien présents, il n’y avait pas un seul être vivant sur notre planète tant  les conditions étaient rébarbatives… pas d’eau, pas d’oxygène en quantité suffisante. Par contre l’activité volcanique ne passait pas inaperçue avec projections de laves et de gaz … Ces gaz ne se sont pas dissipés dans l’espace car la pesanteur existait déjà et les molécules sont restées  dans l’environnement du sol. Il n’en est pas de même sur d’autres satellites ou planètes comme la lune qui a une gravité 6 fois inférieure à la nôtre et qui laisse diffuser dans l’espace les molécules qui s’échappent du sol. Sur la terre, les molécules ne restent pas clouées au niveau de la surface mais sont agitées par la chaleur du soleil, par la rotation de la terre, par l’attraction de la lune… savez-vous que ces molécules peuvent se déplacer à la vitesse de 500 m/seconde ? Ces éléments donnent à l’atmosphère son  dynamisme mais aussi et surtout son épaisseur. De plus la distance terre – soleil, la couche de l’atmosphère, la quantité d’Oxygène, et d’autres gaz  sont des paramètres déterminants dans la production d’une température  moyenne de 15°C propice au développement de la vie. Ce n’est pas le cas pour Mars avec  son – 55°C  par exemple. Mais la répartition de ces gaz n’est pas uniforme, pour la partie qui nous intéresse, elle s’étale de 0 à 16 km pour la troposphère, siège des événements météorologiques !


Tout prochainement on ira à la découverte des modèles en météorologie…


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La météo en 52 questions

publiée le 04 septembre 2018


« Pourquoi le ciel est-il bleu ? »
«Beau temps en vue, s'il y a dans le ciel assez de bleu pour tailler une culotte de gendarme. » 


 

Le site www.meteojodoigne.be propose dans votre « Chouette » une petite rubrique interrogative :  « Dis , Papa pourquoi le ciel est-il rouge quand le soleil se couche ? Pourquoi y a-t-il du vent ? Pourquoi... pourquoi ? » Autant de questions... qui demandent des réponses... Bonne lecture !


Pourquoi, le ciel est-t-il bleu ? 
Atmosphère, Atmosphère... tout est une question d'atmosphère. La lumière du soleil qui traverse notre enveloppe terrestre est constituée de plusieurs types d'ondes qui, selon leur longueur, vont agir différemment : les UV qui accélèrent le bronzage et qui peuvent être dangereux pour la peau, les infrarouges qui apportent la chaleur... la lumière blanche qui nous permet de distinguer les couleurs. Chaque couleur a sa longueur d'onde propre. Ces ondes percutent les molécules de l'air. Certains rayons de la lumière sont déviés par ces molécules, d'autres continuent leur chemin jusqu'au sol. En raison de leur petite taille, les molécules ne dévient que les ondes les plus courtes soit le violet, le bleu et l'indigo. Le mélange des ondes courtes déviées par les molécules d'air donnent ce ciel bleu que nous apprécions tant... Sans atmosphère, notre ciel serait d'un noir profond, couleur que les astronautes découvrent en s'éloignant de la terre.  Tout prochainement on ira à la découverte des nuages : « Pourquoi flottent-ils ? »


 

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