Chouette Magazine

Julie Mouvet

Julie Mouvet

Musique

Catégorie : Arts & Culture

Chroniqueuse depuis juin 2012



@Joul_M

www.mouvculture.wordpress.com

Superlux en clôture du Tremplin Inc'Rock

publiée le 11 mars 2014


Le samedi 15 mars, dès 16h, l’Espace culturel Brassages à Dongelberg reçoit le concours Tremplin de l’Inc’Rock. Le groupe liégeois Superlux se produira en clôture de la soirée.

Ils seront 8 sur la scène de l’Espace culturel Brassages. Huit groupes qui espèrent décrocher leur ticket pour se produire à l’Inc’Rock Festival qui se déroulera du 2 au 4 mai prochains. A l’issue du concours, 2 groupes seront sélectionnés par le jury pour se produire au festival, tandis qu’un troisième sera choisi par le public pour jouer à la Fête de la Musique d’Incourt.


Evidemment, j’ai écouté tous ces groupes et fait un tour sur leur page Facebook, Twitter, site web, etc. Commençons dans l’ordre du line-up de la soirée, avec Nathan Follet. Le groupe propose du rock, poignant et viscéral. Autour du personnage imaginaire de Nathan Follet, il scande des histoires où l’étrange se mêle aux rêves d’enfants.


Le suivant, c’est Reject. Et là encore, on a du vrai rock. Plus brut et moins « mystique » que celui de Nathan Follet. La voix du chanteur principal oscille entre murmures et pleurs, donnant plus de puissance aux excellents sons de guitare qui l’accompagnent.


Ensuite, Burn Your TV. Rien que le nom annonce déjà la couleur. Le groupe fait du rock (surprenant n’est-ce pas ?). Du rock grunge, garage, tout en puissance et en psychédélisme.


Le quatrième groupe à défendre sa place est Alaska Gold Rush. Dès les premières notes, petit coup de cœur pour eux. Alaska Gold Rush a déjà tout pour plaire dans le visuel de son premier EP « Pilot Village Midnight » mais c’est ensuite le son qui convainc. Le groupe nous fait voyager par sa musique et la voix très atypique de son chanteur. Bref, j’aime !


Place ensuite à l’indie rock avec une touche d’électro dance avec Stoplight. Le groupe est sans doute celui qui se démarque le plus des autres dans ce style particulier.


Le suivant est Noisy Way. Deuxième coup de cœur de cette affiche, le groupe mélange le grunge au blues pour donner un rock de garage qui me plait beaucoup. Quand on sait que les influences du groupe sont The White Stripes ou The Black Keys, plus trop d’étonnement…


Pour le septième groupe, j’ai envie de dire : enfin une fille! Une bad girl à la voix de rockeuse mène les Black Mirrors. Ce n’est pas uniquement pour la touche féminine mais voilà mon troisième coup de cœur. C’est rock, c’est bon…


Dernier groupe de l’affiche, Solkins dégage un rock électro acide et puissant. « En live, les Solkins déchainent leurs pulsions les plus folles pour le plus grand bonheur de son public qui terminera, quoiqu’il arrive, amusé et conquis. » C’est la page Facebook du groupe qui le dit, donc ça vaut peut-être la peine de les voir en live pour se forger sa propre opinion.


L’affiche est impressionnante et même si j’ai mes coups de cœur, le choix du jury va être difficile ! Mais pour le laisser le temps de choisir, le groupe liégeois Superlux donnera le concert de clôture. Une heure durant laquelle nous pourrons découvrir le nouvel album du groupe.


LINE-UP
16:00 - 16:20 Nathan Follet
16:40 - 17:00 Reject
17:20 - 17:40 Burn Your Tv
18:00 - 18:20 Alaska Gold Rush
18:40 - 19:00 Stoplight
19:20 - 19:40 Noisy Way
20:00 - 20:20 Black Mirrors
20:40 - 21:00 Solkins
22:00 - 23:15 SUPERLUX


L'Inc'Rock rajeunit pour ses 10 ans

publiée le 28 janvier 2014


Le Festival Incourtois célèbrera sa 10ème édition du 2 au 4 mai prochain. Nouveau logo, nouveau design sur le web… Et une affiche qui laisse perplexe.

2014 est une grande année pour l’Inc’Rock BW Festival. Le festival incourtois fêtera sa 10ème édition. Pour l’occasion, les organisateurs ont dévoilé il y a quelques semaines un nouveau logo, en noir et blanc, plus jeune et dans un esprit plus rock. Un logo validé par nos soins ! Ensuite, le festival a modifié son site web. Un site plus épuré et très simple d’utilisation. Encore une fois, on valide.


Ce qu’on aime moins par contre, c’est la programmation. Les premiers jours, Vismets, Soldout et Vegas ont été annoncés ! Là, on se dit « waouw », tout ça augure du très lourd pour l’affiche. Mais après ces trois-là, rien ne va plus. On nous annonce du Michel Fugain, du Sttellla, du Suarez (qu’on a déjà pu voir à l’Inc’Rock), des Fatals Picards… Bref, pas vraiment de la musique qu’on aime… Pour l’Urban Day, Disiz, L’Entourage, Kaaris ou encore Akua Naru. On avait déjà pu voir le premier sur scène et, même si ce n’est pas notre « kiff », c’est pas mal du tout. Désormais, on attend la suite de la programmation pour réserver nos places, qui sont déjà en vente sur le www.incrock.be.


Comme les années précédentes, le festival organise également son concours tremplin. Il permettra à 3 groupes ayant un lien avec le Brabant Wallon de se produire sur scène lors de l’Inc’Rock. Les lauréats remporteront également une résidence et une participation au Grand Tremplin, ainsi que l’enregistrement d’un de leurs titres grâce au soutien de la Province du Brabant Wallon.


Le tremplin de l’Inc’Rock se déroulera le 15 mars prochain à l’Espace culturel Brassages de Jodoigne. Les inscriptions se font via le www.operatiotremplin.be. Attention, les inscriptions pour l’Inc’Rock se clôturent le 17 février.


30 Secondes To Mars, "Yes, this is a cult!"

publiée le 10 décembre 2013


Le 11 novembre dernier, j’ai assisté au concert de 30 Seconds to Mars à la Lotto Arena d’Anvers. Si certains morceaux du groupe font déjà penser à une secte, le concert le confirme: oui, nous sommes tous adeptes de Jared et sa bande.


20h, la première partie commence. Assez sympa, je vous l’accorde… Même si j’ai déjà oublié le nom du groupe. Mais ce qu’on est venu voir, c’est 30 Seconds to Mars et on est impatient! A 20h30, la première partie se finit. Jusque là, le déroulement normal d’un concert. SAUF que Jared Leto n’a apparemment pas envie d’arriver à 21h comme tout le monde mais nous fait poireauter encore une bonne quinzaine de minutes.


Quand le show commence, on oublie tout. Et le rite d’initiation commence. Jared Leto apparaît, tel un gourou, au-dessus de ses disciples, les bras en croix… Un peu mégalo? Mais noooooon. On dira juste que son entrée fait son petit effet. Le concert démarre et là, le public suit. Il connaît les gestes à faire, les paroles à chanter, les moments où il faut sauter… La foule ne fait plus qu’un. On se dit alors que oui, nous sommes peut-être des moutons. Mais cette musique est tellement bien, pourquoi réfléchir plus loin?


Durant tout le concert, on se dit d’ailleurs que le show ressemble étrangement à une cérémonie de secte. Et le groupe ne s’en cache puisque l’écran qui affiche paroles, images de clip et autres se fait soudain noir et en lettres blanches apparaît « Yes, this is a cult! ». Ok, pas de souci, on s’y fait.


On peut même faire du racolage s’il le faut! Alors, toi aussi, tu veux devenir adepte de Jared Leto? Il arrive même qu’il nous montre ses abdos ou qu’il enlève ses lunettes noires pour laisser apparaître son magnifique regard bleu. Pas encore convaincu(e)? Va sur YouTube, tape « 30 Seconds to Mars – Hurricane » et regarde le clip (en version censurée, histoire de ne pas être choqué(e)). C’est aussi agréable au visuel qu’à l’écoute!


Dalton Télégramme sélectionné aux Talents Acoustic de TV5Monde

publiée le 29 octobre 2013


Depuis 2009, TV5Monde organise le concours Talents Acoustic. Pour cette 5ème édition, le groupe belge Dalton Télégramme fait partie des finalistes.


Talents Acoustic a permis de découvrir des groupes comme les magnifiques Brigitte. Du talent à l’état pur dévoilé au grand public. Le principe: tout artiste ou groupe francophone non signé par une maison de disques peut déposer sa candidature. Un jury de professionnels, parrainé par Brigitte et Thomas Dutronc cette année, désigne ensuite les 5 meilleures prestations. Le 9 novembre, les artistes retenus participent à l’émission « Les Talents Acoustic ». Les téléspectateurs peuvent ensuite voter pour leur Talent préféré sur Internet. L’artiste qui obtient le plus grand nombre de voix (public + jury) sera élu « Talent Acoustic » le 22 novembre.


Cette année, un groupe belge que j’adore fait partie de ces finalistes. Mesdames et messieurs, il va donc falloir voter en masse pour Dalton Télégramme. Ces 4 belges, c’est, selon leur page Facebook, « un mélange de western imbibé de chanson ». Ce sont des textes un peu décalés, beaucoup d’humour, un grain de voix original et de la musique entraînante jouée par d’excellents musiciens.


Le 15 octobre, Dalton Télégramme a sorti son EP « La Cavale ». Un EP enregistré au Jet Studio, le plus vieux studio d’enregistrement en Belgique, qui comporte 5 titres. Avant de le découvrir, on réécoute en boucle l’excellent « Réveil Matin ». Je vous mets au défi de ne pas être de bonne humeur grâce à cette chanson. Challenge accepted?


Pour info, Dalton Télégramme donnera un concert à la Cellule 133 de Bruxelles le 24 octobre et à l’Altérez-vous de Louvain-la-Neuve le 22 novembre. Il n’y a pas meilleure façon de découvrir un groupe qu’en live.


Inc.Ognito présente son excellent « Do It Yourself »

publiée le 8 octobre 2013


« Because everybody can become somebody », c’est la devise de ce groupe louviérois. Avec un premier EP tel que « Do It Yourself », nul doute qu’elle s’applique parfaitement à Inc.Ognito… Qui ne va certainement pas le rester très longtemps.


Après quelques scènes au Ronquières Festival, à l’Autumn Rock Festival ou encore à Scène sur Sambre, le groupe a sorti son premier EP le 10 septembre dernier. Et c’est le titre « Blah Blah Blah » qui ouvre le bal. Dès les premières notes, on ne peut que se régaler de ce morceau qui nous fait tout de suite nous déhancher. Ce titre en live, c’est certain, doit faire un tabac! Le morceau a tout ce que j’aime: un rythme prenant, une énergie… Et puis, il faut dire que la voix du chanteur, Angel Ognito, est également loin de me laisser indifférente (et pourtant, je suis difficile!).


« Elekphant », « Tell Me More… », « (I’m So) High », « Ephemeral Death », « The Mass »… Les morceaux se suivent mais ne se ressemblent pas. Inc.Ognito nous offre, avec ce premier EP, une petite perle rock qu’on écoute du début à la fin sans se lasser. Le seul reproche à leur faire, c’est peut-être la durée de l’EP. Quand on commence, on en veut plus! Six morceaux, c’est tout de même frustrant, si bons soient-ils. Mais est-ce réellement un reproche?


Ce qui plaît également dans ce groupe, c’est tout l’univers qui l’entoure. Les quatre rockeurs masqués ne laissent rien au hasard, et leur visuel suit. On sent que tout ça est bien travaillé. Et c’est sans doute une excellente manière de se démarquer des nombreux (bons) groupes de rock belges qu’on connaît aujourd’hui.


Adepte de Stromae, bonjour !

publiée le 24 septembre 2013


Le 19 août dernier, Stromae a sorti son second album, « Racine Carrée ». Une petite perle qui a fait l’unanimité parmi un grand nombre de critiques. Et dans les adeptes du Maestro belge, il y a moi.


« Cheese », le premier opus de Stromae, était une petite merveille à laquelle on ne s’attendait pas. Dans le cas de « Racine Carrée », c’est différent. Stromae était attendu au tournant. Après son buzz pour le clip de « Formidable » dont je vous parlais dans une précédente chronique, on se disait que cet album s’annonçait bon. Mais à la première écoute, c’est une petite claque que l’on se prend.


Stromae va encore plus loin en parlant du sida, du cancer, de la famille… Mais mélange cette fois les sonorités électro avec des rythmes afro ou cubains. Un beau mélange qui offre un album magnifique. Le mot est peut-être grand… Comme le talent de l’artiste sans doute.


Contrairement à de nombreux albums, chaque morceau est totalement différent et reconnaissable. Durant les 45 minutes d’écoute, on ne se lasse pas et on n’en loupe pas une miette. Heureusement d’ailleurs car à la fin, mon titre préféré fait son apparition, « AVF ». Le rythme, le texte, le titre… Tout est nickel dans ce morceau! Pourtant, avec Maître Gims et Orelsan qui rappent, ce n’était vraiment pas gagné. Ces deux artistes font partie de ce qu’il y a de plus mauvais dans le rap selon moi… Mais, dans ce cas-ci, même si ça me fait mal de le dire, j’aime beaucoup leur travail (sauf, pour les connaisseurs, la rime entre « foutre » et « foot », franchement, il ne s’est pas foulé !).


Bref, un album à acheter, à écouter et à ré-écouter tant que vous le voulez !


Le jour où on a vu Eminem

publiée le 27 août 2013


Deux ans après la fameuse tempête qui avait fait trembler la plaine du Pukkelpop, Eminem est de retour dans notre pays pour un show exceptionnel. Un événement à ne pas manquer! Le 15 août donc, retour au Pukkelpop pour l’édition 2013.


Chaque fois qu’on arrive sur place, ce n’est pas sans une certaine appréhension qu’on voit éclater une nouvelle tempête… Depuis 2011, le site a été totalement sécurisé, les constructions renforcées et les arbres protégés. Et de toute façon, si une goutte de pluie tombe sur nous, on s’en va! Bref, tout ça pour dire qu’on ne pouvait pas rater le retour du Slim Shady.


Ce n’était pas le seul artiste qu’on voulait voir ce jour-là. On commence donc doucement en se baladant de scène en scène et en profitant de nos tickets gratuits reçus en compensation de ce qu’on avait perdu en 2011. Un peu avant 19h, les concerts ‘à ne pas louper’ commencent. Direction la Marquee pour Miles Kane. L’ex-leader des Rascals, également membre des Last Shadow Puppets, s’est lancé en solo il y a 3 ans pour notre plus grand bonheur. Lui aussi, on devait le voir en 2011, juste avant que la tempête ne commence. Depuis, on le loupe chaque fois qu’il est de passage chez nous… Donc cette fois, pas question de passer à côté. Et Miles Kane vaut vraiment la peine d’être vu sur scène. Véritable dandy anglais, il ne déboutonnera jamais un seul bouton de son col de chemise, même s’il a chaud, très chaud. Les morceaux s’enchaînent et Miles Kane nous offre tous ses tubes: « Inhaler », « Rearrange », « First Of My Kind »…


Malheureusement, l’horaire est vraiment mal fait et Fall Out Boy a commencé à jouer sur la Main Stage. Le groupe de notre adolescence, découvert, comme pour beaucoup, dans la série « Les Frères Scott » (« One Tree Hill » en anglais). On arrive juste au bon moment pour tous les tubes de « notre époque » : « Thanks For The Memories », « I Don’t Care », « Dance Dance », etc. Le capital sympathie du groupe n’est pas énorme à cause du bassiste Pete Wentz. Mais la voix du chanteur est quand même excellente, alors on leur pardonne (un petit peu). Après le concert, on se dirige vers la Dance Hall pour le Parov Stelar Band. Les sonorités sont sympas, mais il est temps de prendre des forces avant le concert d’Eminem.


A 22h40, le Slim Shady est censé arriver sur scène… C’est finalement avec 30 minutes de retard qu’on l’apercevra enfin. Mais peu importe, Eminem est là, devant nous! Et il enchaîne des morceaux de tous les albums. On a évidemment droit à « The Real Slim Shady », « Without Me », « White America », « Not Afraid », « Like Toy Soldiers »… mais le rappeur offre aussi ses nombreux duos: « Love The Way You Lie » avec Rihanna, « Stan » avec Dido et celui qu’on adore, « Won’t Back Down » avec Pink. Le seul reproche qu’on pourrait faire à Eminem et son crew, c’est leur connaissance de la géographie belge. Parce que non, nous n’étions pas à « Brussels » les gars… Et que vous le répétiez des dizaines de fois n’améliore pas la situation.


Eminem était également accompagné d’une bande son la plupart du temps, ce qui a fait dire à beaucoup qu’il était en playback… Mais il ne faut pas oublier que c’est de cette façon que fonctionnent bon nombre de bons artistes américains. Et si le mec a un flow tellement incroyable qu’on a parfois l’impression d’entendre l’album, tant mieux pour lui! Ce concert était excellent et on peut le dire: ON A VU EMINEM sur scène!


La création d’un album, en film

publiée le 9 juillet 2013


Le 25 juin dernier, j’ai eu la chance d’aller voir « Black City Parade, le film ». Un documentaire sur la création du dernier et douzième album d’Indochine, révélant les nombreux doutes du groupe pourtant là depuis 30 ans.


Il est presque 22h quand nous sommes tous rassemblés dans la salle de cinéma de l’UGC Toison d’Or. Nicola Sirkis et Oli De Sat arrivent, présentent leur film, émus devant le public belge. Un public très respectueux, qui se contrôle devant le groupe et ne devient pas hystérique, ce qui m’étonne et m’impressionne. C’est ça, l’univers Indochine. Nicola n’hésite pas à serrer la main de ses fans, à poser pour quelques photos. Puis s’en va pour nous laisser découvrir « Black City Parade, le film ».


Ce documentaire, nous avions pu en regarder seulement 15 minutes au moment de l’achat de l’album. Et l’envie de voir la suite était très forte ! Dans le film, on découvre en 1h45 toutes les étapes de la création de l’album « Black City Parade », des premières mélodies à l’enregistrement, en passant par l’écriture des paroles. Cette écriture se fait d’ailleurs dans la douleur pour le chanteur. Après un yaourt en anglais posé sur les mélodies, Nicola Sirkis se coupe du monde pendant quelques jours pour écrire ses textes. Et jusqu’à la dernière minute, chaque mot ou chaque phrase peut encore être changé.


Dans le documentaire, on découvre aussi un Nicola Sirkis qui doute, tout le temps, et de tout. « N’est-ce pas l’album de trop ? », « Ce morceau ne ressemble-t-il pas à un précédent ? », « Va-t-il plaire au public ? »… Ce public, c’est ce qui compte pour Nicola Sirkis, qui dit s’en foutre des critiques.


Pour vous laisser encore une part de mystère, on dévoilera seulement que les deux derniers titres créés pour l’album ne sont autres que « Mémoria » et « College Boy », les premiers singles. Les deux chansons phares de l’album ont été écrites à la dernière minute, comme « Little Dolls » sur « La République des Météors ».


Quand on regarde ce film, on se rend compte que, peu importe le nombre d’années de carrière derrière eux, Indochine doute toujours. Le groupe se demande même s’il n’aurait pas dû s’arrêter après le Stade de France. Et heureusement que NON ! Sinon, nous n’aurions pas pu les voir au Stade de France en juin 2014, et avant cela, à Forest National le 30 octobre et au Zénith de Lille le 6 décembre. Et encore vivre de beaux moments de musique.


Chapeau Maestro !

publiée le 11 juin 2013


De drôles de vidéos de Stromae ont circulé sur le net ces derniers temps. La dernière en date le montrait complètement saoul à un arrêt de bus bruxellois… Stromae va-t-il bien? Oui, et même plus que ça puisqu’il s’agissait en réalité d’un gros coup de buzz orchestré par le Maestro lui-même pour promouvoir son nouveau morceau! Génie Stromae? Oh oui!


Filmé « par un passant », Stromae ère à l’arrêt de bus complètement bourré. Voilà la vidéo qui a déclenché le second buzz autour de l’artiste bruxellois. Sur la toile, les fans s’affolent: « Stromae serait-il devenu alcoolique? ». Ces derniers n’avaient certainement pas vu la première vidéo « volée » de l’artiste, dans sa Fiat 500… Mais ça, on y reviendra!


La toile s’affole donc, les tweets affluent et deux jours plus tard, révélation! Stromae interprète son nouveau titre « Formidable » sur le plateau de « Ce soir ou jamais » sur France 2. Un titre qui rappelle beaucoup le Maître Brel, l’histoire d’un ivrogne qui vient de noyer son récent célibat dans l’alcool. Stromae poussera même le professionnalisme jusqu’à interpréter ce titre en jouant le mec bourré. Encore une fois, certains se demandent si Stromae « joue » vraiment ou s’il a effectivement un taux d’alcoolémie élevé. Ceux-là ne connaissent apparemment pas grand chose à l’artiste et n’ont jamais dû le voir en concert.


Parce que Stromae, le GRAND Stromae, fait partie de ces artistes à texte qui accompagnent le geste à la parole. Il vit ses textes, tous plus vrais les uns que les autres. Sur un air de musique enjoué, on se rend compte que ce que Stromae chante n’est finalement pas si « heureux » que ça et qu’il révèle en fait de nombreuses vérités parfois dérangeantes. On se souviendra notamment du titre « Dodo », sur son premier album « Cheese » qui aborde la maltraitance familiale.


Deux jours après l’émission, Stromae révèle son clip filmé en caméra cachée. Il arrive à un arrêt de bus complètement saoul. Les passants rigolent, le filment… Personne ne s’inquiète de son état à part les policiers « grands fans » qui lui proposent de le raccompagner. A la fin, l’artiste se rend dans une rue déserte… Et regarde la caméra avec un grand sourire. Défi, et clip, réussi !


Stromae fait en ce moment la promotion de son second album, très attendu pour septembre. L’artiste est de retour et nous l’avait déjà fait savoir avec cette fameuse vidéo « Fiat 500 ». A Charleroi, alors qu’il mange un plat de taboulé au volant de sa voiture, le chanteur est accosté par deux passants qui en profitent pour le charrier. « C’est quoi ça, Fiat 500 ? Et ça fait le caïd sur internet ! Me dis pas que t’as pas les moyens de t’acheter une méchante caisse, Stromae ! C’est bon le taboulé hein ? » Stromae leur répond posément, ne s’énerve pas, et nous montre qu’il est un type « formidable ».


L’Inc’Rock BW Festival, clap 9ème

publiée le 28 mai 2013


Pour cette 9ème édition, l’Inc’Rock BW Festival a connu un énorme succès. Plus de 12.000 festivaliers sont venus applaudir Puggy, Olivia Ruiz, Suarez ou encore Noa Moon. Avec une affluence record le vendredi: 5.000 spectateurs. Parmi eux, votre chroniqueuse musique préférée!


Vendredi, 18h30, arrivée sur le site de l’Inc’Rock BW Festival. L’ambiance est chaleureuse sur le site de la Carrière d’Opprebais. On reçoit lunettes de soleil, bouchons d’oreille, casquette ou encore porte-gobelets. Bref, le véritable kit du festivalier. Bonne nouvelle par rapport à l’année passée, la pluie n’est pas annoncée. On aura même droit à quelques rayons de soleil...


Première chose à faire: se rendre aux stands pour acheter des jetons boissons et nourriture: le parfait festivalier se doit d’avoir toujours une bière en main et doit bien sûr être ravitaillé de temps en temps avec la nourriture si saine de festival. Ainsi paré, on se dirige vers la grande scène pour le concert de Suarez. A la base, on n’est pas fan du groupe mais il faut bien avouer que Suarez est bon en live. Petit effet The Voice Belgique dans les cris des jeunes filles en fleur venues admirer le coach. Petit ‘plus’ inattendu (qui déclenche l’hystérie) quand Quentin Mosimann fait une apparition sur scène pour un bœuf avec les musiciens. Un bon moment de musique où le DJ-chanteur a pu dévoiler ses talents de batteur. Arrivent ensuite David Madi, grand gagnant de The Voice Belgique saison 2, et Samuel Bosmans, candidat waterlootois et demi-finaliste, pour reprendre « Lonely Boy » des Black Keys. Et ça, c’était bon, très bon même! Après le départ des deux Talents, Suarez enchaîne ses morceaux. Des paroles trop mièvres à notre goût, mais ils ont assuré sur scène et on a passé un bon moment.


Ensuite arrive Cali. Pas fan de l’artiste, on décide d’aller manger le traditionnel hamburger-frites de festival! On ne tarde pas trop parce qu’à 23h30, c’est au tour de Puggy et eux, on ne veut pas les louper! On les attend même de pied ferme après le concert de l’Ancienne Belgique où ils nous avaient déçus pour la première fois. Puggy ouvre le concert sur une chanson calme, trop calme. On a beaucoup de mal à se mettre dans le concert. Mais ça ne durera pas: Puggy mettra ensuite le feu sur la scène de l’Inc’Rock, enchaînant les titres de leurs trois albums. Le public est chaud, pas étonnant que le vendredi soit sold out. Il entonne en chœur les « Ouh ouh ouh ouh » (oui, ça donne moins bien par écrit) de leur dernier titre « Last Day on Earth (something small) ». Ça saute et ça crie dans tous les sens. Matthew, le chanteur, démontre l’étendue de ses talents vocaux, Ziggy, le batteur, n’arrête pas une seconde et Romain, le bassiste, n’a jamais été aussi proche du public. Puggy remonte dans notre estime et a su nous reconquérir!


Le lendemain, place à la douce avec Elisa Jo. On ne connaît qu’un titre de la chanteuse mais malheureusement, ils se ressemblent tous. Agréable en festival, mais de là à acheter son album… Du côté de la scène Lenco, Noa Moon monte sur scène. On aura bien sûr droit à son célèbre « Paradize » et la jeune chanteuse assure. Mais celle qu’on attend depuis le début, c’est Olivia Ruiz. On se demande ce que la Miss Météores va nous présenter et si ce sera aussi bien qu’à l’Ancienne Belgique… Et la réponse est ‘oui’! Olivia Ruiz était accompagnée de son magnifique danseur pour interpréter quelques chorégraphies impressionnantes. Ses musiciens ont, comme d’habitude, assuré. Et le public était une fois de plus au rendez-vous. Il a même entonné son « derrière » sur le titre « Elle panique », ce que la chanteuse a qualifié de « beau derrière belge bien faux ». Pour terminer en beauté, Olivia Ruiz nous offre « My Lomo & Me » et « La Femme Chocolat ». Un concert (vous l’aurez deviné) tout simplement excellent !


Pour cette 9ème édition, l’Inc’Rock BW Festival a tenu ses promesses! On se demande ce qu’il nous réserve pour les 10 ans…


Putain de concert, putain d’Indochine!

publiée le 23 avril 2013


Le 4 avril dernier, Indochine clôturait la première partie de son Black City Tour par le Cirque Royal de Bruxelles. Evidemment, on y était! Et c’était encore une fois un putain de concert!


Il est 17h quand on arrive devant le Cirque Royal. La file est déjà longue, certains fans étant là depuis 6h du matin. Par ce froid, on décide d’aller manger un morceau dans une brasserie du coin avant le concert. Vers 18h30, on se dirige doucement vers la file… Et c’est finalement 3 pâtés de maison plus loin qu’on en voit enfin le bout. Une file comme celle-là, au Cirque Royal, on n’avait jamais ça. A 19h, on commence à avancer. Et quelques minutes plus tard, nous voilà enfin dans la salle pour 2h15 de Black City Bruxelles.


Indochine fait l’ouverture sur le premier titre de son album du même nom, « Black City Parade ». Avant même les premières notes de musique, la salle entière est déjà debout pour accueillir le groupe. Comme d’habitude, la scène est magnifique et chaque musicien est réellement mis en avant. Contrairement à d’autres, on ne met pas le batteur dans un coin de la scène, au fond, où personne ne le voit. Ici, Mister Shoes est au sommet de la scène. Le public peut ainsi voir et être scotché par ses mouvements. Les autres sont aussi impressionnants, les guitaristes Oli De Sat et Boris Jardel donnent tout, comme le reste du groupe.


Nicola Sirkis, sketch à lui tout seul dans ses attitudes sur scène, enchaîne les titres du dernier album. Mais nous offre aussi quelques perles d’Indochine, tels que « Trois nuits par semaine », « Des Fleurs pour Salinger », « PlayBoy », « Tes Yeux Noirs », « J’ai demandé à la lune », « Miss Paramount » et le très attendu « L’aventurier ». On alterne les titres neufs ou plus anciens, les morceaux qui bougent ou plus calmes… Bref, Indochine a tout compris et tient en haleine son public pendant tout le concert. Avant de partir, le groupe nous offrira encore deux bons rappels. Et comme à son habitude, il terminera le concert en remerciant le public pour sa présence depuis 30 ans ! Moi, c’est pour mes 25 ans qu’Indochine me fera un beau cadeau. Le 7 juillet prochain, c’est sur la scène du Main Square Festival à Arras que j’aurai la chance de les voir. Et d’ici là, on réserverait bien nos places pour le Stade de France…


La douce et puissante Milla Brune

publiée le 8 avril 2013


Cette semaine, je vous propose de découvrir Milla Brune. Originaire de Bruxelles, la chanteuse a dévoilé en 2012 son EP « The Other Woman ». Une petite perle jazzy et soul.


Les voix féminines, il y en a peu qui me plaisent. J’aime les grains de voix originaux, les petites touches musicales différentes et les univers particuliers. Milla Brune, que je viens de découvrir grâce à ce précieux outil nommé Facebook, fait partie de ces artistes ! Nouvelle venue dans le paysage de la soul belge, elle a déjà collaboré avec le rappeur Baloji. Avec lui, elle avait enregistré le duo « Coup de gaz » sur l’album « Hôtel Impala » en 2008. En 2012, son premier EP sort, intitulé « The Other Woman ». Un EP totalement en anglais, quasiment enregistré en acoustique, où la chanteuse dévoile sa voix si douce, accompagnée la plupart du temps par des chœurs. D’une ballade soul à un morceau plus pop et rythmé, Milla Brune montre qu’elle a plus d’une corde à son arc. C’est agréable, léger (dans le bon sens du terme) et parfait pour le printemps qui commence à pointer timidement le bout de son nez.


Si vous avez envie de la découvrir, rendez-vous sur son site internet : www.millabrune.com. Vous pouvez y écouter son EP en intégralité ! Elle sera également dans l’émission « D6Bels », aux côtés de Puggy, le 18 avril prochain à 22h55 sur La Deux. Elle sera aussi le 8 mai au Stoemp! à Bruxelles, le 17 mai au Bazaar à Bruxelles et le 14 août au Brussels Summer Festival. Je me ferai bien une de ces dates moi…


Puggy m’a déçue

publiée le 26 mars 2013


Le 23 février dernier, Puggy donnait son premier concert à l’Ancienne Belgique de Bruxelles. Un concert pour dévoiler le prochain album du groupe. Et qui, au final, ne nous a pas comblés.


Grand fan de Puggy depuis la première heure, on n’est jamais ressorti déçu d’un de leurs concerts. Et lorsque nous n’étions que 8 personnes dans une petite salle minable d’un trou perdu, l’ambiance était plus au rendez-vous que lors de ce concert bruxellois. A 20h45, Puggy entre en scène après une première partie, disons, étrange. Quand on entre en scène, on sort logiquement une chanson qui annonce la couleur du concert et réveille les foules. Cette couleur, c’était que le concert allait être très calme. Trop calme pour Puggy. Ces trois petits gars nous avaient habitués à des tubes rock comme « Something You Might Like » ou « I Do», des morceaux qui bougent et font sauter le public. Bien sûr, on y a eu droit. Mais l’alternance entre les titres calmes et rock ne s’est malheureusement pas bien faite. L’ambiance est montée, l’ambiance est descendue, et le groupe a fini par nous perdre en chemin.


C’est au moment du premier rappel que Puggy a repris le public en main. Notamment grâce à « When You Know », l’ambiance remonte en flèche et on est chaud, très chaud. Puggy repart et nous laisse là, en train de crier et de l’appeler. Ils reviennent alors pour un dernier morceau, inconnu et lent, extrait de leur dernier album que l’on ne connaît pas encore. Et sur le coup, honnêtement, on hésite à déjà partir et aller manger un morceau. Le concert se termine et on repart sur une note de déception. Et surtout, triste d’être déçu par le groupe qu’on aime tant. Parce que oui, ils restent bons sur scène et ont définitivement un style et une signature. Mais peut-être qu’on aurait plus apprécié ce concert en connaissant l’album à l’avance. Cela étant, on remarque que les singles, « To Win The World » et « Last Day On Earth (Something Small) » ne sont pas du tout représentatifs du reste de l’album qu’on a pu entendre à l’Ancienne Belgique. Puggy nous a déçus. Mais on les aime quand même et on est sûr qu’ils vont vite se rattraper et reprendre leur place dans notre estime. On les attend donc de pied ferme à l’Inc’Rock le 3 mai prochain.


Olivia Ruiz, la dualité d’une Femme Chocolat !

publiée le 6 mars 2013


Le 15 février dernier, Olivia Ruiz se produisait à l’Ancienne Belgique de Bruxelles. La chanteuse y présentait son dernier album, « Le Calme et la Tempête ».


Il est 19h30, les lumières s’éteignent. Malheureusement, ce n’est pas encore Olivia Ruiz qui arrive sur scène mais sa première partie. On a déjà oublié son nom, sans doute parce que c’était assez médiocre. Bref, tout ça pour dire qu’à 20h30, on est bien content qu’Olivia Ruiz arrive enfin pour nous présenter « Le Calme et la Tempête ». C’est dans un décor que l’on croit dans un premier temps minimaliste qu’elle enchaîne les morceaux de son nouvel album. Nous aurons droit à « My Lomo & Me », « Le Calme et la Tempête », « Plus J’Aime, Plus Je Pique », « Volver » et beaucoup d’autres. Parmi les chansons des précédents albums, la chanteuse nous fera également le grand plaisir d’interpréter son « Tango du Qui », un titre qui figure sur son premier album, « J’Aime Pas L’Amour ». Et même si elle se trompe dans le tempo avec une grande légèreté avant de reprendre le morceau tout sourire, nous, on l’aime encore plus. Et on lui prouve en entonnant en cœur son « derrière » sur « Elle Panique ». Ce qui lui fera dire à ses musiciens : « Vous avez vu ça, les nouveaux ? C’est la classe ! ».


Le plus incroyable avec Olivia Ruiz, c’est que, même après l’avoir vue cinq fois sur scène, l’artiste nous offre un spectacle chaque fois différent. Elle a en effet la faculté de se réinventer pour chaque album et d’emmener le public dans son univers en quelques secondes à peine. Après un décor féérique pour « Miss Météores », elle nous a cette fois proposé une ambiance plus cabaret. Avec son (très doué !) danseur, l’un des nouveaux membres de son équipe, la belle nous prouvera qu’elle a le rythme dans la peau, en interprétant une salsa, une rumba ou encore un foxtrot. Et son partenaire en aura fait rougir plus d’une dans la salle.


Cette salle, Olivia Ruiz l’aura aussi émue au moment de « J’Traîne Des Pieds ». L’artiste a en effet décidé de démarrer ce titre en acoustique, assise sur scène et entourée de ses musiciens, plus talentueux les uns que les autres. Sur le grand voile attaché au plafond défilent des images de ses grands-parents décédés. Un moment fort pour la chanteuse qui aura du mal à ravaler ses larmes. Sous cette incroyable énergie et cette grande gueule, on découvre en réalité une jeune femme fragile.


Ce voile justement, parlons-en. Si, comme je vous le disais, on pense que le décor est assez minimaliste, il n’en est rien. Deux grands voiles, l’un attaché au plafond et l’autre à l’arrière de la scène, transformeront la scène à chaque morceau.


Après deux heures de concert et deux rappels, Olivia Ruiz et son équipe saluent leur public. On sent que chacun d’entre eux se nourrit des applaudissements et cris de la salle. Seule sur scène, la chanteuse aura beaucoup de mal à le quitter, ce public qui est le sien. Elle nous remerciera des dizaines de fois avant de s’en aller dans un dernier salut.


Justin is BACK !

publiée le 3 février 2013


Depuis « FutureSex/LoveSounds » en 2006, Justin Timberlake s’était consacré au cinéma. Aujourd’hui, il est de retour avec le single « Suit & Tie »… Et un album en préparation !


Je sais que je ne vous ai pas habitué à parler de R&B mais il faut un début à tout. Je vous le confie, même si mon cœur balance pour le Rock, j’aime beaucoup de styles musicaux. Et Justin Timberlake fait partie de mes petits chouchous. Depuis le concert pour son dernier album, j’attendais patiemment la suite… Et elle est ENFIN là ! Pour son retour, Justin n’a pas lésiné sur les moyens puisque, sur le titre « Suit & Tie », ce n’est autre que le rappeur Jay-Z que l’on retrouve. Et c’est tout simplement bon !


Le chanteur, aussi excité que ses fans de ce grand retour, a également publié une lettre ouverte sur son site (www.justintimberlake.com). Il confie travailler sur ce prochain album depuis juin dernier. « L’inspiration est venue de nulle part et, pour être honnête, je n’en attendais rien. Je suis allé en studio et j’ai commencé à jouer avec les sons et les morceaux. C’était probablement le meilleur moment de ma carrière… De simplement créer sans règles ou but à l’esprit et de vraiment apprécier le processus ». Ce nouvel album s’intitulera « The 20/20 Experience » et sortira cette année. Autant vous dire que je suis plus qu’impatiente. Espérons qu’il soit suivi d’une tournée... dans notre cher pays évidemment !


Les festivals d’été se dévoilent

publiée le 22 janvier 2013


On est au début de l’année mais cela n’empêche pas les festivals d’été de dévoiler peu à peu leurs affiches ! En Belgique et ailleurs, tout cela s’annonce très prometteur.


Proche de chez nous, l’Inc’Rock festival a dévoilé ses têtes d’affiche le mois dernier. Et pour l’édition 2013, le festival d’Incourt reçoit Puggy, Olivia Ruiz et Kerry James. Rien que ça ! Autant vous dire que je vais bientôt prendre mes places pour les deux jours… Parmi les autres noms annoncés, notamment Noa Moon, Saule, Suarez, Elvis Black Star et Caravan Palace.


Pour le Pukkelpop, Couleur Café et les Francofolies, rien pour le moment. Par contre, Werchter a déjà dévoilé quelques grands noms. Green Day, Blur, Rammstein, Editors, Kings Of Leon, Depeche Mode et Volbeat seront présents les 4, 5, 6 et 7 juillet prochain. Avant cela, et je me doute que vous n’avez pas pu passer à côté de l’info, Muse sera au Werchter Boutique. Ca se passe le 18 juin sur la plaine du festival. Aux Ardentes, dEUS, Kaiser Chiefs et 1995 sont déjà annoncés pour les 12 et 13 juillet. De son côté, le Ronquières Festival, qui faisait sa première édition l’année dernière, n’a pas encore dévoilé de noms.


A l’étranger par contre, deux festivals ont retenu mon attention. Tout d’abord, le Rock Am Ring en Allemagne, qui se déroule du 7 au 9 juin. Parmi les groupes présents, que j’ai très envie de voir, il y a Green Day, Thirty Seconds to Mars, FUN., The Wombats et Simple Plan (en espérant qu’ils ne fassent pas de chansons de leur dernier album qui, admettons-le, est une véritable daube). Enfin, il y a LE festival qui a, selon moi, la meilleure affiche jusqu’à présent, le Main Square Festival en France. Du 5 au 7 juillet, il y aura Indochine, Green Day, The Hives, Thirty Seconds to Mars, The Prodigy ET Sting ! D’autres noms seront annoncés bientôt d’après leur site internet mais ceux-là me conviennent déjà très bien.


Cet été, vous savez donc où me trouver !


Beth Ditto, Reine du Lotto Arena

publiée le 11 décembre 2012


Ce 30 novembre, Gossip était au Lotto Arena d’Anvers. Pour la dernière date de sa tournée européenne, le groupe, dirigé par une Beth Ditto déchaînée, a enflammé la salle.


Il est 20h quand on arrive au Lotto Arena. Avec un spectacle au Sportpaleis programmé le même soir, les embouteillages étaient nombreux dans les alentours. A 20h30, on arrive dans la salle. La première partie se finit… Et ce n’est pas plus mal car ça ne semblait pas des plus intéressants !


A 21h, le groupe entre en scène. La chanteuse, Beth Ditto, explique d’une voix douce que c’est le dernier concert de leur tournée européenne. Et l’ambiance explose tout de suite avec le dernier tube « Move in the Right Direction ». C’est parti pour deux heures de show où la Reine Beth ne lâche rien du début à la fin. Drôle, elle se révèle aussi touchante lorsqu’elle raconte que, petite, elle assistait aux concerts de ses groupes préférés, dont Pearl Jam, depuis le fond de la salle, faute de moyens. La jeune Beth espérait alors que les chanteurs la regardent dans les yeux. C’est sans doute pour cette raison que, pendant son show, la star n’hésite pas à faire des signes à son public. Et a leur montré qu’elle, elle les a vus !


Accompagnée de musiciens plus talentueux les uns que les autres, Beth Ditto démontre que c’est une vraie bête de scène ! Et que les 5 mois de tournée n’ont en rien fatigué sa voix. Une voix incroyable avec laquelle elle peut tout faire, de Nirvana à Whitney Houston. A la fin du show, la chanteuse, émue, remercie le public anversois pour ce dernier concert… Les larmes aux yeux ! Beth Ditto, une artiste, vraie et surtout, talentueuse !


La fin du monde en 2012… peut-être pour certains !

publiée le 4 décembre 2012


Dans ma précédente chronique, je vous parlais de la fin du monde et des raisons pour lesquelles il ne fallait pas que ça s’arrête. Après mûre réflexion, j’ai trouvé des éléments qui, au contraire, pourraient mener le monde à sa perte. Les voici.


En musique, il y a beaucoup de mauvaises choses ! Parmi elles, le récent « Gangnam Style » du chanteur PSY. Ok, la chorégraphie est assez drôle. Mais comment expliquer que son clip ait été élu meilleure vidéo de l’année au MTV Europe Music Awards ? Un clip qui est aussi la vidéo la plus vue sur YouTube… Psy vient de dépasser Justin Bieber et son « Baby ». Dans la course aux minets, les One Direction semblent aussi prendre de l’avance sur le petit Justin. Choucroute cendrée, choucroute sur le côté, ultimate choucroute… (cfr. Yann Barthès du « Petit Journal » de Canal +), ne sont-ils pas adorables ? Mais où sont passés les vrais hommes de nos boysbands des années 90 et 2000 ? Ces beaux mâles aux abdominaux proéminents…


Attention, les mauvais artistes ne sont pas uniquement issus de la langue de Shakespeare. Molière aussi doit se retourner dans sa tombe en entendant des gens comme Tal, qui chante incroyablement faux en live, Shy’m ou Colonel Reyel. Si quelqu’un comprend le sens (s’il y en a un) de leurs paroles, qu’il parle maintenant (ou se taise à jamais). Il y a également les « rappeurs » de Sexion D’Assaut. Contrairement à d’autres, ils rappent la quantité, pas la qualité ! J’en oublie beaucoup mais voici un petit échantillon des « chanteurs » qui pourront pousser le monde à sa fin le 21 décembre 2012.


Si on construit de grandes arches pour nous sauver, comme dans le moyennement bon film « 2012 », oublions-les dans celle qui n’est pas en état de fonctionner s’il vous plaît. Car je n’ai pas tellement envie qu’ils soient chargés de repeupler la Terre et d’assurer l’avenir de notre patrimoine musical.


Pourquoi le monde ne doit pas s’arrêter en 2012 ?

publiée le 13 novembre 2012


D’après le calendrier Maya, la fin du monde est pour le 21 décembre 2012. Non, je ne suis pas d’accord, le monde doit continuer de tourner ! Et voilà pourquoi.


Parce qu’après 8 saisons, on veut savoir qui est la mère des enfants de Teb Mosby (How I Met Your Mother). Parce que Patrick Jane doit tuer Red John (The Mentalist). Parce qu’on veut savoir qui est cette « A » qui tourmente Aria, Spencer, Emily et Hanna (Pretty Little Liars). Parce que Gossip Girl doit ENFIN se finir ! Parce qu’on veut qu’Emily Thorne prenne sa revanche sur les gens qui ont détruit la vie de son père (Revenge). Parce qu’on veut continuer d’admirer Derek Morgan arrêter des méchants (Esprits Criminels). Parce que Max et Caroline doivent lancer leur entreprise de cupcakes faits maison (2 Broke Girls). Parce qu’on veut savoir si Erin Silver tombera enceinte et si Max et Naomi resteront ensemble, sans oublier le beau Liam (90210). Parce que Zoé Hart doit déclarer sa flamme à son beau voisin (Hart Of Dixie). Parce que Derek et Meredith méritent d’être enfin heureux (Grey’s Anatomy). Parce qu’on adore Sheldon Cooper (The Big Bang Theory). Parce qu’Elena doit choisir entre Damon et Stefan (The Vampire Diaries). Parce que Ryan doit surmonter le décès de sa femme (Go On). Parce que les habitants de Storybrook doivent retourner dans leur Forêt Enchantée (Once Upon A Time). Et parce qu’on veut continuer à rire de/avec Jess et ses colocs (New Girl).


Tout cela, c’est uniquement pour les séries ! Mais le monde ne doit pas non plus s’arrêter car les albums de Puggy et d’Indochine sortiront en janvier prochain, qu’ils feront tous les deux une tournée et que Pink est enfin de retour sur scène en avril (et que j’ai déjà mes places). Enfin, la première partie de Bilbon Le Hobbit sort le 12 décembre 2012 et je suis sûre que j’aurai très envie de voir les suites prévues pour 2013 et 2014.


Le monde ne doit pas s’arrêter car je veux encore faire de belles découvertes musicales, cinématographiques et télévisuelles. Donc les Maya, vous avez tort !


Les concerts du mois de novembre

publiée le 30 octobre 2012


Les festivals d’été sont finis, retour aux bons vieux concerts en salle. Et le mois de novembre nous promet quelques perles du genre.


Les mois d’octobre et de novembre marquent pour moi la rentrée musicale. Je ne sais pas pourquoi mais ce sont toujours dans ces mois-là que les bons concerts ont lieu. A croire qu’il y a un complot d’organisateurs là-dessous. Au mois d’octobre, j’ai d’ailleurs assisté au concert de Skip The Use au Botanique, dans l’Orangerie. Belle salle, ambiance de feu, bonne musique, ce concert était simplement bon ! Mais le mois de novembre promet d’être encore plus riche avec notamment Shaka Ponk, Kasabian ou Gossip. Et comme je ne pouvais pas choisir, je vais aux trois, logique !


Le 23 novembre, Shaka Ponk viendra à l’Ancienne Belgique de Bruxelles. Connus récemment avec le tube « My Name Is Stain », Shaka Ponk avait déjà tenté une percée dans le milieu musical avec un précédent titre, « Let’s Bang », sorti une seconde fois en radio il y a quelques semaines. Au vu de leur style et de leurs clips, Shaka Ponk promet une ambiance de folie et des jumps dans tous les sens. Va falloir s’accrocher !


Le 24 novembre (le lendemain, oui), Kasabian se produira à Forest National, dans une version club. J’ai déjà eu l’occasion de découvrir le groupe à Werchter cette année. C’est d’ailleurs pour cette raison que j’ai directement pris mes places pour ce concert. Kasabian, c’est le rock, le vrai, le pur, celui qui vous fait transpirer et qui est beaucoup mieux en live qu’en CD.


Enfin, le 30 novembre, c’est Gossip qui débarque à la Lotto Arena d’Anvers. Beth Ditto, mon héroïne ! Avec sa voix, son look et sa folie, le concert promet d’être exceptionnel. Comme Shaka Ponk, celui-ci sera une découverte.


Parmi les autres concerts que je voudrais voir mais sur lesquels j’ai dû faire une croix faute de moyens, il y a Dionysos, le 1er novembre et The Van Jets, le 10 novembre à l’Ancienne Belgique, Mystery Jets, le 22 novembre au Botanique, Florence + The Machine, le 22 novembre à la Lotta Arena et Jason Mraz, le 29 novembre à Forest National… Quand je vous dis que le mois de novembre est riche en concerts !


Le tour du monde musical de Villers-la-Ville

publiée le 20 septembre 2012


Ces 7 et 8 septembre, la musique envahissait les ruines de Villers-la-Ville. Les artistes d’Un Soir Autour du Monde ont pris leur quartier dans l’Abbaye le temps d’un weekend.


Il est 19h, on arrive à l’Abbaye. On a raté Noa Moon et Gaëtan Streel, on s’en veut. Puis on se dit que, de toute façon, on n’aurait pas pu choisir entre les deux…


Par contre, on arrive juste à temps pour The Peas Project et eux, on ne voulait pas les manquer! Connaissant le très rythmé Party Crasher, on se doute qu’on va bien bouger pendant ce concert. On découvre 11 artistes sur scène, plus drôles les uns que les autres et qui ont tout simplement l’air de « kiffer » (si vous me permettez l’expression). Tellement qu’ils finissent dans le public, sur les épaules de quelques festivaliers qui se trouvaient au bon endroit au bon moment. Un concert juste excellent! Après une petite pause pour se redonner des forces, on écoute de loin The Moon Invaders. Bonnes voix, bons rythmes, assez sympa en fait! Mais voilà, c’est l’heure pour Jali de monter sur scène. C’est à la scène intitulée Le Dôme, dans un décor juste magnifique que le chanteur entame son concert. Pendant une heure, il nous régale de ses sourires et de ses chansons. « Chantez avec moi, même si c’est faux », lance-t-il au public. Bonne ou mauvaise idée, heureusement que son micro allait plus fort que certaines casseroles présentes autour de nous… Une fois le concert fini, c’est Zebda qui arrive dans La Plaine. Avec autant d’énergie qu’à ses débuts, le groupe montre qu’il n’y a pas d’âge pour assurer sur scène. On saute, on crie, on danse. Et c’est déjà fini.


Le lendemain, c’est reparti. Malheureusement, on rate Mochélan, le rappeur carolo gagnant du concours Musique à la Française de cette année. Mauvaise organisation! Mais on arrive à temps pour Suarez. Ok, on n’aime pas ce groupe. Ok, la voix du chanteur nous insupporte légèrement. Mais au moins, ils font la chanson avec Léonie, candidate à The Voice Belgique et celle-là, on l’aime bien! Après ça, il est quand même temps de se remplir l’estomac. Direction donc le stand de pain saucisse et on se « régale » devant le concert du Peuple de l’Herbe. Il est 21h30, on approche doucement du concert très attendu des Dalton Télégramme. Un groupe qu’on adore, joyeux, positif et drôle.


Finalement, c’est un peu en retard qu’ils commencent leur concert mais peu importe, l’ambiance est au rendez-vous. En plus, on a installé les Dalton côté cour et c’est le premier concert qu’on y voit en entier. Le public danse, chante « Joyeux Anniversaire » pour le contrebassiste Bertrand et crie au moment où le chanteur présente ses musiciens. Et le concert se termine un peu trop vite à notre goût. On quitte la Cour pour nous rendre au Dôme écouter Balimurphy. Le groupe semble attendu puisque la « salle » est remplie. Balimurphy donne son concert avec, comme toujours, une belle énergie. On aurait aimé voir Primitiv, le célèbre beatboxer mais il est déjà temps pour nous de partir. De bons concerts dans un magnifique décor, merci à l’organisation du festival pour ce petit voyage autour du monde!


Quand rentrée rime avec acné…

publiée le 10 septembre 2012


La fin de l’été et l’atténuation du bronzage entraînent souvent le retour des papules et pustules qui gênent les adolescents.


Tout d’abord, stop au mythe du chocolat qui donne des boutons! Il a été totalement disculpé et de façon plus que certaine! Par contre, le sucre qu’il contient et qu’on retrouve dans les bonbons, biscuits et autres sucreries est lui bien responsable de l’aggravation de l’acné !


Pas la peine d’emmener de force chez le dermato votre ado boutonneux si celui-ci est totalement réfractaire à l’idée de se laver ! Le traitement de l’acné commence par une bonne hygiène. Se laver le visage avec un produit doux adapté à la peau acnéique 2 fois par jour est nécessaire pour éliminer le sébum, film graisseux plus abondant chez les acnéiques et qui bouche les pores de la peau s’il n’est pas éliminé régulièrement. Votre pharmacien vous conseillera d’autres soins en plus si nécessaire.


Si l’acné persiste, d’autres solutions peuvent être proposées par votre dermatologue. En effet, le retentissement psychologique d’une acné sévère peut se ressentir immédiatement (moqueries, perte de l’estime de soi, etc…) mais encore des années après (cicatrices !). Certains médicaments contre l’acné font les frais de rumeurs bien souvent non fondées, relayées régulièrement par certains journalistes en recherche de sensationnalisme. Ne vous laissez pas influencer et demander conseil à un spécialiste !


En 2013, nous avons un arsenal de médicaments permettant de juguler efficacement petites et grosses acnés. Souffrir d’acné n’est donc plus une fatalité !


Les Fêtes de Wallonie, ce n’est pas seulement le peket!

publiée le 4 septembre 2012


En septembre débutent les traditionnelles Fêtes de Wallonie. L’occasion d’abuser des nombreux goûts de peket pour certains, celle de profiter de très bons concerts pour d’autres.
Toujours dans l’optique de profiter des concerts d’été sans dépenser un sou, je vous propose cette fois d’aller aux Fêtes de Wallonie. Le 13 septembre, ce n’est pas un mais trois concerts à ne pas manquer! A 19h, les Belges de Malibu Stacy monteront sur scène. Une petite mise en bouche, si je peux me permettre, avant les Bikinians à 20h10. Sans le savoir, vous avez certainement déjà entendu les Bikinians à la radio.


Encore un bon groupe belge (notre pays regorge d’excellents artistes, vous ne le saviez pas encore ?) que j’ai découvert en première partie des Ting Tings au Cirque Royal. Enfin, cerise sur le gâteau, les Fêtes de Wallonie nous offrent Shaka Ponk à 21h30. L’occasion de découvrir ce que le groupe vaut sur scène avant de les voir le 23 novembre prochain à l’Ancienne Belgique.


Le 14 septembre, on aura encore droit à de la bonne musique avec Kennedy’s Bridge, Kiss & Drive, Alpha 2.1, Ozark Henry et… Soprano! Avant de sortir un nouvel album avec Psy 4 de la Rime le 12 novembre prochain, le rappeur marseillais se produira chez nous en concert gratuit. Un concert à ne pas louper.
Le 15 septembre, place à la douceur avec la jeune Noa Moon et son célèbre Paradise.


Pour voir le programme complet des concerts, rendez-vous sur :
http://www.fetesdewallonie.be/page/le-programme.html.


Passer l’été sans dépenser un sou en concert, défi réussi!


Le kit du bon festivalier

publiée le 9 juillet 2012


Pour survivre en festival (oui, j’ai bien dit survivre), il faut suivre quelques règles élémentaires. Ten, accessoires, logement, rien ne doit être laissé au hasard. Voici quelques conseils.

D’abord, le festivalier doit s’habiller en conséquence. La veste, on oublie, on mise sur les couches en cas de mauvais temps. A la base, un petit top sympa (je parle bien sûr pour les filles) et au-dessus, toutes les couches nécessaires. S’il fait froid, on mise sur le pull bien épais, voire sweat, qu’on peut facilement enlever si une soudaine éclaircie apparait. En cas de pluie, on prend notre bon vieux K-way qu’on n’a plus sorti depuis l’école primaire, quand il avait fallu en acheter un pour le voyage scolaire. Parapluie, pas besoin, il va plus nous encombrer qu’autre chose. Par contre, la casquette ou le chapeau sont utiles aussi bien pour la pluie que pour le soleil (évitons l’insolation qui nous fera tomber dans les vapes avant le passage du groupe que l’on attend depuis des heures). En dessous, on met un short. Et oui, même s’il pleut parce que c’est toujours désagréable d’avoir le bas de son pantalon qui prend l’eau et la boue et qui ne ressemble plus à rien le lendemain (un peu comme dans les cercles à Louvain-la-Neuve, si vous voyez ce que je veux dire). Et comme chaussures, on mise sur LA paire de baskets officielles de tout bon festivalier qui se respecte : les Converse. Les Converse survivent à tout avec vous. Un petit passage par la machine et elles ressortent presque aussi belles qu’au premier jour. En plus, avouons-le, c’est quand même beaucoup plus classe que les vieilles bottes en caoutchouc… et plus confortable!


Niveau vêtements, vous êtes parés. Au niveau des accessoires, je vous conseille soit le sac à dos, pratique pour prendre une bouteille d’eau, y mettre votre pull, etc. Ou un petit sac près du corps, dans le style des Colonius dont je vous ai parlé dans un précédent article. Un petit sac, ça permet plus de sécurité pour vos affaires mais aussi de ne pas avoir mal au dos à la fin de la journée. On ne s’encombre pas et on peut tranquillement sauter et danser pendant les concerts. Dans ce sac, vous mettez carte d’identité, GSM, argent, appareil photo, mouchoirs, crème solaire (il existe des mini-tubes) et… C’est tout!


Si vous campez, il faut faire attention à quelques détails. D’abord, ne vous chargez pas inutilement. Chercher une place pour planter votre tente avec 40kg sur le dos, c’est épuisant et très énervant (je parle par expérience). Parce qu’une fois que la place est trouvée, il faut encore monter la tente! Et pour ça, il faut aussi du courage. En ce qui concerne votre tente, veillez à ce qu’elle ne transperce pas en cas de pluie. Et si c’est le cas, essayez d’emporter une bâche imperméable pour la mettre au-dessus de la tente. Pour ne pas dépenser toutes vos économies en nourriture et boissons sur le site du festival, prévoyez quelques en-cas et bouteilles d’eau (ou autres). Enfin, pour être sûr de passer une bonne nuit, vérifiez que votre matelas ne cache pas un petit trou qui le ferait se dégonfler alors que vous venez de vous y installer après une journée éprouvante. Parce que oui, les festivals sont épuisants. Mais tellement bons. Il faut juste avoir un minimum de préparation !


(Tenter de) Survivre sans aller à un festival

publiée le 22 juin 2012


Restriction budgétaire oblige, les festivals d’été auront lieu sans moi. Du moins, si je tiens le coup grâce à mes quelques solutions de secours.


Cette année, les festivals d’été font très fort dans leur programmation. Red Hot Chili Peppers, The Kooks, Selah Sue, Gossip, Miles Kane, Kasabian et Florence + The Machine à Werchter. Bloc Party, Keane, The Black Keys, Jamie Woon et Mark Ronson au Pukkelpop. Brigitte, Jali, Public Enemy, Psy 4 de La Rime et Sean Paul à Couleur Café. Charlie Winston, David Bartholomé, Shaka Ponk, Skip The Use et Pony Pony Run Run au Brussels Summer Festival… Ce sont de très belles affiches pour les festivals belges! Et à l’étranger, c’est pas mal non plus, notamment pour le Rock en Seine (près de Paris) où se produiront Placebo, The Black Keys, Dionysos, Foster The People et Green Day. Si je pouvais, je les ferais tous! Et après ça, je pourrais certainement mourir l’âme en paix… Mais le problème, c’est que, cette année, je ne peux pas dépenser d’argent dans les concerts! Enfer et damnation, je dois garder mes sous bien tranquillement sur mon compte en banque. Ok, j’ai une bonne raison de ne rien dépenser. Cette raison, c’est que je fais un roadtrip sur la côte ouest des Etats-Unis en septembre prochain. Un rêve qui se réalise, je vous l’accorde. Mais qu’est-ce que c’est dur de résister face à tous ces bons groupes!


Pour ne pas craquer, j’ai trouvé LA solution (ou presque): les festivals gratuits. Et ça fonctionne assez bien pour le moment. C’est pour cette raison que le samedi 16 juin, je me suis rendue à Tourcoing, ville dont je ne connaissais même pas l’existence il y a quelques semaines, pour assister à La Voix du Rock. Au programme de ce festival en plein air: The Shoes, Pony Pony Run Run, C2C, Absynthe Minded, Moriarty, Rocky et Let It Bleed. J’ai repris ma dose, je pourrai tenir comme ça quelque temps avant de rechuter. Et cette rechute tombera parfaitement bien pour le Verdur’Rock, festival gratuit le 30 juin à Namur. Au programme, il n’y a que BRNS que j’ai envie de voir mais c’est toujours ça de pris!


Dans un autre style, j’ai aussi appris que Merwann Rim (qui ne fait certainement pas de la grande musique mais qui a tout de même une très belle voix) sera à Grez-Doiceau (chez moi!) en concert gratuit le 7 juillet (le jour de mon anniversaire!) et ça, c’est un beau cadeau. Pour le reste de l’été, je ne sais pas comment résister et espère ne pas craquer… Si vous avez d’autres bons plans pour m’aider à tenir le coup, n’hésitez pas!



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