Chouette Magazine

Cathy Coyette

Cathy Coyette

Bien-être

Catégorie : Santé

Chroniqueuse depuis novembre 2017



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L’Estamine, une bière gembloutoise de caractère brassée par un amateur

publiée le 25 janvier 2023


Intéressé par une dégustation brassicole ou par une découverte des produits de Thierry Reginster, informaticien du goût ? N’hésitez pas à contacter cet humble et spontané pico-brasseur passionné qui se fera un régal de vous initier ! J’ai personnellement testé et approuvé sa pédagogie participative.


Comme vous l’avez remarqué, les microbrasseries pullulent en Belgique depuis quelques années, des festivals spécialisés naissent partout dans le pays. Mais qui se cache derrière ce phénomène ? Zoom sur l`Estamine, création de Thierry Reginster, (pico-) micro-brasseur, fondateur de la Brasserie des Trois Provinces. Cet employé en informatique travaille la journée pour une société de télécom belge et est indépendant complémentaire durant son temps libre. C’est près de Gembloux, à Tongrinne qu’est née l’Estamine en juillet 2017, une bière blonde rafraîchissante mariant savamment et avec équilibre, amertume, houblon et saveurs d’agrumes et de malt. Récemment en août 2021, il crée la Triple Carpiste et il réfléchit au développement d’une troisième pépite houblonnée pour l’année à venir.


Des lieux de distribution variés et locaux dans l’entité gembloutoise
Thierry popularise sa bière lors de soirées de dégustations, dans des festivals de bières mais également lors de manifestations culturelles locales où des « bars » rafraîchissent été comme hiver les chalands. Il proposait des dégustations lors du marché de Noël de Gembloux, les trois premiers week-ends de décembre 2022 sur la place de l’Hôtel de Ville. Il participe « à toutes les activités qui permettent de faire des rencontres et de discuter de ma passion. »


Pico ou micro brasseur, différence subtile…
Thierry est pico-brasseur, c’est-à-dire qu’il dispose d’un « laboratoire » à son domicile lui permettant de réaliser des petits brassins test. Une fois la recette mise au point, elle est brassée dans une plus grande structure. Historiquement, son premier brassin "commercial" pour l'Estamine s’est fait à Brogne entre Mettet et Profondeville. Anecdote : pour ses premières bouteilles, notre « expert amateur » découvre avec surprise qu’elles n’étaient ni étiquetées, ni datées. Débrouillard et aidé par un couple de voisins, il s’active un soir d’été pour finaliser son produit « à la main » avec étiquettes artisanales et de la colle à tapisser. Un micro-brasseur est donc parfois un sacré couteau-suisse…


Plus d’infos :
Pages Facebook : https://www.facebook.com/BrasserieDes3Provinces/
https://www.facebook.com/LESTAMINE
Mail : info@brasseriedes3provinces.be


17ème balade artistique à Chastre ces 10 et 11 septembre !

publiée le 12 octobre 2022


Ce week-end était organisé à Chastre la traditionnelle promenade des artistes. En 2022, il s’agissait de la 17ème édition. L’inauguration de ce vendredi soir aux abords de la maison communale a mis en lumière le travail de l’Atelier Sorcier qui présentait ses drapeaux « nations intimes ». L’installation est l’œuvre d’un groupe de femmes dynamiques de la région qui a travaillé pendant un an guidé par Lorka (plasticienne textile et animatrice à l’Atelier Sorcier) sur cette thématique identitaire. Les drapeaux flottant au vent sont accompagnés d’un texte en « slam », forme poétique urbaine généralement déclamée dans un lieu public sur un rythme scandé. Chacune des autrices (et détentrice d’un drapeau) a eu l’opportunité de lire sa création lors de la soirée de lancement.


Le samedi et le dimanche, les curieux étaient invités à franchir les portes des maisons hôtes pour découvrir le travail varié et de qualité de nombreux artistes belges locaux. Parmi nos coups de cœur, citons les objets « imprimés détournés » produits par Monique Prignon. Monique, dans son travail, propose une relecture personnelle de quotidiens, de publicités, de programmes ou de brochures diverses. Par l’utilisation de techniques mixtes, elle met en valeur des messages cachés et parfois en rajoute par collage.


Au toucher, les objets intriguent et poussent à l’expérimentation. Le feuilleté délicat de pages est préconisé pour mieux saisir la beauté de la composition plastique en présence. Aux côtés de Monique, les chalands découvraient les bijoux de Cécile Mertens de Grez Doiceau. En argent et en laiton, ses créations délicates et personnelles sont un subtil dosage d’équilibre de formes et d’élégance. Le bijou, bague ou collier habille et sublime la beauté de la femme qui le porte, plus qu’un simple accessoire, il reflète votre personnalité.


Enfin, nous concluons notre escapade par une visite du stand de Caroline Sheid, experte de la transformation artistique de l’aluminium recyclé. Elle récupère et redonne vie à des capsules de café Nespresso usagées. Facilement, on se laisse séduire par les fleurs décoratives et les boucles d’oreilles originales. Ces dernières finissent souvent par nous accompagner à la sortie de la visite…Bref, vous l’aurez compris, ce week-end, il y en avait pour tous les goûts et tous les budgets. Rendez-vous l’année prochaine pour d’autres découvertes !


Biérez-Vous 2022 : un cocktail de bières, de gastronomie et de culture !

publiée le 14 septembre 2022


Ces 6 et 7 août 2022, 3600 « beer lovers » ont retrouvé le Festival Biérez-vous de Schaltin après deux ans d’abstinence pour cause de Covid. Cette année, Corentin, Thomas et Cédric ont réuni 25 véritables brasseries artisanales avec au total, une centaine de bières à tester ! En 2022, le Festival proposait une exposition sur les initiatives culturelles autour de la bière. Si la culture a été l’une des grandes victimes de la pandémie, la créativité, elle, ne s’est jamais essoufflée.


Parmi les artistes mis à l’honneur, les curieux ont découvert Patrick Nies, pour qui la bière, est un jeu de « mousse ». Concrètement, cet aficionados s’est lancé un défi original sur Instagram : le #foambeermarked. Ainsi, il collectionne et diffuse des clichés où il capture, pour chaque sorte de bière, le reflet laissé par la marque du verre sur la mousse. Plus d’infos : https://www.instagram.com/pat.beer.lover/


Pour les fans de bijoux souvenir, Cathy Peiti proposait avec BeerJoux des créations artisanales à base de capsules de bière usagées. Avec elle, rien ne se perd, tout se transforme ! Incitée par son compagnon, grand consommateur de bières spéciales, la créatrice belgo-italienne présentait à Schaltin sa première collection. Hommes et femmes ont trouvé leur bonheur dans ces petits joyaux à porter ou à se faire offrir… https://www.instagram.com/beerjoux/


Pour les amateurs du neuvième art, Bruno Gilson a répondu à l’appel. Avec un ami, en 2021, est née l’idée d’un livre de recettes revisitées, Les Bulles gourmandes, avec comme ingrédients principaux de la bière et du champagne. Dans cet opus, ils rendent hommage tant à la bière qu’à la gente féminine. Infos : https://www.facebook.com/gilsonarts


La dernière artiste présente était Hélène. Namuroise et future experte en micro-brasserie, elle propose à ses abonnés sur Insta des mariages subtils entre une bière et une BD. Ses critères : « C’est une question de goût, de sensations et d’esthétique similaires. » Jetez un œil à ses suggestions d’associations online. https://www.instagram.com/strips.and.beers/


Vous l’aurez compris, le Festival Biérez-Vous, c’est bien plus qu’une fête de la bière traditionnelle. Cet évènement condruzien convivial allie avec subtilité, plaisir de la bouche et du regard. Gastronomie et culture brassicoles se mêlent judicieusement pour le grand plaisir des amoureux de ce breuvage incontournable en Belgique ! https://festival.bierezvous.be/


Le vélo électrique, le meilleur ami du citadin malin !

publiée le 22 juin 2022


Comme de plus en plus de Belges, j’ai récemment craqué et acquis un vélo avec assistance électrique (VAE). Même s’il est plus populaire aux Pays-Bas que par chez nous, le VAE remporte un succès grandissant auprès de toutes les tranches d’âge dans notre contrée. Les cyclistes d’un nouveau genre sont-ils de grands fainéants qui comptent sur leur achat pour rouler « à leur place » ? Absolument pas ! Contrairement aux idées reçues, il est indispensable de pédaler pour se déplacer et activer le moteur du vélo. Ce dernier se situe soit sur la roue avant, sur la roue arrière ou sur le pédalier. Avec une autonomie pouvant aller jusqu’à 200 km, il faut juste ne pas oublier de le recharger (de 3 à 6h selon le modèle)…Pour vous convaincre à passer le cap faisons ensemble l’inventaire des avantages de ce nouveau mode de déplacement…


Les points positifs sont nombreux :
• Rapidité : en ville, plus besoin de prendre le volant ou le bus, vous irez plus vite sur votre deux roues. Par la même occasion, vous contribuez au désengorgement de nos centres urbains et à la diminution drastique des embouteillages.
• Absence de formalités administratives : contrairement à l’auto, pas besoin de permis, ni d’assurance, l’entretien est optionnel et pas plus compliqué que celui d’un vélo classique.
• Respect de l’environnement : le VAE polluera moins que votre voiture et vous économisera une bonne douche à l’arrivée (on ne sue pas autant que sur sa bécane traditionnelle).
• Entretien de sa forme : pour les citoyens soucieux de leur santé, voici l’allié idéal peu importe l’âge. Quand c’est trop dur, on enclenche l’assistance. Si c’est trop facile et que l’on souhaite « sentir que ça travaille », on coupe tout !
• Confort : l’utilisateur fatigué s’épargnera les montées douloureuses et bénéficiera d’un parking aisé.
• Économie : bien sûr, il faut le savoir, mais la Région Wallonne vous octroie une prime à l’achat. Attention, il faut être domicilié en Wallonie, être une personne physique de plus de 18 ans et utiliser son VAE à au moins 40% pour les trajets domicile-travail ou pour la recherche d’un emploi. Les montants offerts varient, ils représentent maximum 20, 30 ou 40 % du prix avec des plafonds allant de 50 euros à 1250 euros en fonction du modèle et du statut de la personne. Notez aussi que l’achat doit avoir eu lieu entre le 1 janvier 2020 et le 31 décembre 2024.


Les quelques inconvénients relevés sont par exemple :
• Le prix, plus élevé qu’un vélo normal
• Le poids conséquent de l’engin (parfois 25 kg)
• Le risque de panne de moteur
• La limitation à 25 km/h.


En conclusion, les bénéfices du VAE dépassent largement les points négatifs. Si vous hésitez encore, pensez à profiter des portes ouvertes de magasins spécialisés pour en essayer. Vous ne serez pas déçu, car souvent, ils proposent durant les jours de démo de belles remises…De quoi vous faire plaisir pour l’été !


Les Chroniques de Sissi, un livre à prescrire pour une bonne cure de rire !

publiée le 06 octobre 2021


Gembloutoise d’origine, j’ai accouché en mars 2021 de mon premier bébé de papier : Les Chroniques de Sissi. En quelques centaines de pages, le lecteur revit notre premier confinement au travers des péripéties de l’héroïne Sissi, trentenaire belge délirante et en quête d’elle-même.


Sissi, pas maman mais femme en (dé)-confinement
Les Chroniques de Sissi, c’est le roman/« journal de bord » d’un personnage traversant en 2020 la période chahutée du « kidivirus ». Simone Lombart, Sissi pour les intimes, est comme nous toutes, en quête d’elle-même. Confinée, elle s’essaye à l’art, se questionne mais relativise avec humour sa propre maladresse. Certains y voient un style de Bridget Jones mais Sissi est en couple avec Glen. Elle gère aussi les quiproquos conjugaux et jongle avec des « bulles » limitées de contacts. Pas simple de supporter Miranda, la belle-mère catho bien-pensante et compliqué de ne pas craquer face aux manigances d’Odette, une mamie machiavélique aux airs de « Tatie Danielle ». Réussira-t-elle à surmonter ses doutes pour envisager mariage et maternité ? Les lecteurs le découvriront au fil des pages, patience…


Point de départ littéraire de l’aventure avec l’Atelier sorcier
Face à l’isolement des participantes incapables de prendre part à des activités en présentiel en 2020, LorKA animatrice de l’Atelier Sorcier nous propose des challenges online pour rester en lien. L’Atelier Sorcier est un CEC, Centre d’Expression et de Créativité de la Fédération Wallonie-Bruxelles basé à Lonzée. En temps normal, il propose des ateliers, des stages et de nombreux projets variés incluant des partenaires diversifiés. L’optique est de rendre l’individu épanoui et de l’encourager à agir dans la sphère culturelle et citoyenne. Durant le premier confinement, je participe donc activement avec joie et engouement aux défis originaux de LorKa, elle-même artiste plasticienne. Plusieurs fois par semaine, des messages sont échangés sur le groupe Facebook pour nous inciter à prendre à domicile, des clichés hilarants de nous. La magie opère en moi, et c’est le lancement des Chroniques !


Des avis de lectrices enthousiastes
« Un livre qui se lit facilement, c’est agréable, on veut savoir ce qui va se passer. Sissi est compliquée, stressée mais attendrissante, elle se tourmente souvent pour rien ou alors trop…mais au fil de son histoire, on ne lui souhaite que le meilleur… ». Les commentaires touchants me motivent à continuer de promotionner cet écrit. Vous-aussi, vous êtes curieu(x/se) et souhaitez faire connaissance avec Sissi ? N’hésitez pas à commander le livre en librairie (disponible notamment chez Antigone à Gembloux) ou en ligne sur Amazon ou via www.librel.be. Contact pour plus d’infos : cathy@cathyverdi.be
Référence : Verdi, C. (2021), Les Chroniques de Sissi, Paris : Le Lys Bleu éditions.


J'ai de l'usé, du cassé, du bon à réparer. Que faire ?

publiée le 08 mai 2018


Pros ou Bricoleurs, ils peuvent vous aider !

Récemment, j’ai fendu l’écran de mon précieux smartphone. Iphone 6, modèle d’occasion ayant déjà servi mais avec un écran cassé, la vue des sms et des photos n’est plus aussi nette. Investir dans un nouveau joujou ? Ce n’est pas le moment financièrement. La solution ? La réparation. Pour votre tablette, votre pc ou votre GSM, pensez à ces magasins qui proposent des dépannages efficaces. Le temps du moins de laisser souffler votre portefeuille…avant votre nouvel achat tendance. A Gembloux, Place de l’Orneau, chez Dfixit, vous trouverez ce type de service. J’ai pour ma part, profité des soldes pour redémarrer 2018 avec un écran comme neuf :=).


Plus d’infos : http://www.dfixit.be/


Vous possédez une série d’objets électroniques temporairement hors d’usage mais vous êtes bricoleur ? Rejoignez l’espace d’une soirée un Repair Café près de chez vous. Le concept ? Partager un moment ensemble pour « réparer ». Pas d’entrée payante et rien à prévoir à l’avance, le matériel nécessaire est disponible sur place. Les bénévoles présents sont compétents dans un domaine particulier et partagent leur savoir avec vous. Le tout autour d’un petit café bien sûr ! Ces lieux existent en Belgique, en France et en Suisse. Un rapide surf sur le site vous permet de trouver le plus proche de chez vous. Et si vous devenez mordu, libre à vous d’en lancer un !


Plus d’infos : https://repaircafe.org/fr/ Sur Gembloux : https://repaircafe.org/fr/locations/repair-cafe-gembloux/


A 30 ans, comment vivre « SANS » avec sens

publiée le 24 avril 2018


A l’heure où il faut « avoir » pour exister. Comment passer sereinement le cap de la trentaine ? De nombreuses connaissances féminines me confient souvent leur insatisfaction. A priori, elles semblent avoir TOUT pour être heureuses. Belles, talentueuses, dynamiques et carriéristes, elles sont indépendantes, possèdent parfois leur propre logement et voyagent souvent à l’étranger. Elles sont cultivées, aiment sortir, boire un verre et s’entretenir. Alors qu’est-ce qui « coince » ? Elles sont en quête et formulent différents désirs.


Envie de stabilité
Voguer dans le monde entier est enrichissant, motivant, mais parfois sans le partage avec autrui, le voyage perd en pétillant. On construit des souvenirs pour soi mais personne ne sera là pour s’en rappeler, sauf si on tient notre blog…Et cela reste une alternative à la solitude, c’est certain ☺. En couple ou entre amis, nous rions de nos erreurs et gravons des instants dans une mémoire commune. Avoir une famille semble la garantie de moments convenus pour partir ensemble chaque été ou hiver. Mais cette stabilité prévisionnelle vaut-elle notre liberté de décamper quand on veut ? Pas sûr…


Envie de reconnaissance
Parfois on se dit, « Si je suis en couple, au moins, j’existerais pour quelqu’un qui verra à quel point je suis magnifique. » Chercher la reconnaissance chez l’autre, c’est se fourvoyer. Etre en couple ne garantit pas d’être admirée et mise sur un podium. Le chéri traverse ses propres moments de mal-être et il en a bien le droit. A nous de nous aimer et de nous prouver notre valeur. Donnons-nous des défis hebdomadaires à atteindre. Par exemple, je vais saluer une vieille voisine en allant faire mes courses. Je peux aussi donner des vêtements en trop chez Oxfam. De nombreux « micro-gestes » peu coûteux nous apportent un bien-être mental savoureux.


Envie d’aide et de sécurité
En étant seule, tout peut sembler compliqué. Faire ses courses, ranger, déménager…On peut craindre d’affronter le lendemain. « Et si je change de job ? Et si cela ne marche pas ? Vais-je m’en sortir financièrement ? Si on était à deux…Ce serait tellement plus simple. » Erreur ! Pourquoi le prince charmant ne serait-il pas au chômage ou en burnout ? Qui vous dit que vous ne serez pas l’unique roc familial ? Le revers positif de la médaille en étant « alone » c’est qu’on est l’unique décisionnaire. Personne n’est là pour nous ennuyer ou nous rappeler à l’ordre. La sécurité, elle est dans notre tête. Cultivez votre confiance en vous et vous serez gagnante !


Le message : « Rien à attendre, juste vivre ! »
En résumé pour moi, le « SANS » ou le « PAS ASSEZ » sont relatifs. On découvre toujours un chaînon manquant, qui cherche trouve, ne dit-on pas fréquemment ? L’existence restera par essence imparfaite. Si l’optique est d’atteindre des sensations fortes, regardez un bon film dans votre canapé et rêvez. Le quotidien, ce sont des alternances de moments « pleins » et « vides ». Nous sommes les seules à détenir les clés de notre sérénité. Le bonheur, c’est de profiter de chaque instant. Alors, célibataires talentueuses ou mamans courage, nous serons toujours d’éternelles insatisfaites. Mon conseil, aimez quand vous pouvez, donnez si vous le sentez mais surtout, savourez votre vie telle qu’elle est…Ce qui n’empêche évidemment pas de faire des projets☺.


Rosalie, le défi d'une touche-à-tout passionnée de cuisine et d'entrepreneuriat

publiée le 06 février 2018


Ce mois-ci, je vous propose un petit saut chez Rosalie, nouveau lieu de gourmandises gembloutois. Chez Rosalie, je consomme avec plaisir un café allongé mais vous pourrez savourer lunch, brunch, cappuccinos ou pâtisseries. À 26 ans, Sandrine, grâce à un parcours jalonné d’essais/erreurs persévère et croit dans ses rêves. Le sien ? Ouvrir son salon de thé « alternatif » avec librairie/salon d’art. L’idée précise est à définir. Son diplôme de restauration en poche, Sandrine exerce dans différents établissements mais les résultats et les rencontres la font douter. Le temps passe et des connaissances de sa maman la contactent pour le développement d’un projet. « Zeste de Patine », créatrices de meubles et de décoration cherchent à s’associer à un restaurateur. Leur philosophie est axée autour de l’humain, la rencontre, la créativité et la récupération. Le lieu choisi par les futurs partenaires est Gembloux pour son attrait géographique.


L’art, une affaire de famille
Née à Bruxelles, Sandrine est fille unique et grandit à Pont-à-Celles. À 18 ans, elle quitte le cocon familial et revient habiter dans la capitale. L’art et la culture, elle y baigne depuis toujours, ses parents formant un couple d’artistes. « Ils me soutiennent dans tout ce que j’entreprends ». Elle me confie que même si sa passion reste de cuisiner : « Maman fait tous les desserts et mon père s’occupe plus de la gestion ». Depuis 3 ans et demi, elle est en couple avec Thomas, un amoureux attentionné prêt à s’investir avec elle dans l’aventure Rosalie.


Ses conseils pour se lancer ?
« Surtout ne pas se laisser décourager, on n’est pas nul ». Elle nuance toutefois : « Il faut prêter attention aux gens qui nous disent SI on est prêt ». Face à l’expérience d’autres, Sandrine se montre humble et accepte l’incertitude : « C’est vraiment les montagnes russes. Les moments de doute arrivent, mais il faut avancer ». En couple, elle parvient au quotidien à se coordonner avec Thomas. Leur travail ensemble, ce n’était pas prévu. D’abord venu pour aider, il est resté. Son secret pour avancer sereinement ? « On communique sur tout. On ne laisse jamais des choses irrésolues ». Mais elle rajoute : « Fixer les limites, c’est aussi primordial. On ne s’est pas lancés comme associés. Ici, je suis sa patronne. Il a accepté et je peux avoir confiance en lui à 300 % ». Concernant ses proches, il est essentiel de « bien s’entourer ». « Il faut savoir comment les gens de notre entourage réagissent dans les pires moments ».


Des projets ?
La collaboration avec Zeste de Patine est aujourd’hui terminée. Rosalie, c’est à présent un lieu de restauration ouvert du mercredi au dimanche avec des expositions temporaires d’artistes belges (photographes, peintres etc.). Les œuvres présentes dégagent une atmosphère particulière. Le petit plus ? La boîte à livres et les divans blancs qui invitent le visiteur à la déconnexion dans une ambiance chaleureuse. Le pari d’une rencontre entre l’art, la culture et le partage est relevé. Qui passe la porte reviendra…


La Saint-Valentin approche également, une belle occasion pour les couples d’amoureux qui me lisent d’y faire un tour ! Plus d’infos : https://www.rosalieresto.be/


Vivons en bon Danois ou en bon Suédois !

publiée le 23 janvier 2018


Les pays nordiques sont réputés pour leur qualité de vie. Danois et Suédois adoptent des modes de vie sains et focalisés sur les valeurs essentielles. Nous devrions en prendre de la graine ! J’ai découvert récemment deux concepts qui méritent notre attention : le Hygge danois (Hou-Ga pour la prononciation) et le Lagom suédois. Si le bonheur est à notre portée, pourquoi ne pas tenter le coup ?


Le Hygge
Selon le World Happiness Report (Publication de l’ONU), les Danois sont parmi les gens les plus heureux du monde. Leur secret ? Partager des moments en famille ou entre amis dans un cocon chaleureux, une recette qui paraît si simple...Elle est particulièrement d’actualité en cette période hivernale. N’oublions pas que les pays scandinaves manquent de luminosité et connaissent ce besoin de « cocooning » encore davantage que nous. Les Américains affectionnent la liberté, les Belges les frites ( ☺) et les Danois, le partage et la solidarité par le renforcement des liens dans un contexte privatif et affectueux. Je vote pour ! Pensez aux nombreuses heures perdues à chercher à s’occuper à l’extérieur (centre commercial etc.) alors que le véritable bonheur réside dans une simplicité heureuse partagée en famille ou entre amis.


Le Lagom en quelques principes
Dans la continuité du Hygge, pensez « Lagom » en appliquant quelques principes simples :
- Optez pour une maison « refuge » avec un éclairage adapté et un intérieur épuré.
- Investissez dans un dressing avec des pièces de qualité qui durent, on évite la surconsommation Amazon.
- Mangez local et de saison.
- Travaillez « slow », visez le progrès et non la perfection.
- Vivez en « pleine conscience » en déconnectant quelques heures quotidiennement de vos outils multimédia. Revenez au papier pour la prise de notes et fermez le carnet une fois les idées transcrites, elles seront encore là demain !
- Accueillez la nature dans votre intérieur.
- Réduisez votre consommation à tout niveau et agissez de façon responsable en faveur de la planète.


Être bien chez soi, le succès assuré ?
Avoir un intérieur bienveillant et un entourage aimant ne résout pas tous nos problèmes. Les deuils, les échecs et les difficultés de la vie continueront à nous guetter mais ensemble, ancrés dans une communauté d’amour et de non-jugement, nous serons plus forts pour les affronter.


Pour aller plus loin :
http://www.lemonde.fr/m-perso/article/2016/10/15/le-hygge-recette-danoise-du-bonheur_5014226_4497916.html
Wiking, M.(2016), Le Livre du Hygge. Mieux vivre. La méthode Danoise, Paris, Editions First.
Brones, A. (2017), Vivre Mieux avec moins, Paris, Éditions First.


Souvenir : un Noël à Gand

publiée le 09 janvier 2018


Le marché de Noël de Gand, c’était plus de 140 stands ouverts pendant plus d’un mois (8 décembre 2017 au 7 janvier 2018). L’occasion de faire vos emplettes pour mettre sous le sapin ou pour fêter l’épiphanie. Un village de Noël (Land of Ice/Land van W’ijs) était dédié aux enfants pour la seconde fois. Il se situait dans l’église Saint-Nicolas. Dans la Halle municipale (Emile Braunplein - 9000 Gent), vous pouviez patiner dans un décor médiéval pour 7 euros comme prix de base. Sinon dans le Palais des Comtes, vous découvriez le palais hivernal enchanté (10 euros par personne - prix normal).


Que manger et boire ?
• Du Waterzooï. Soupe de poisson ou de poulet…
• Du chocolat belge
• Des gaufres chaudes
• Dans les alcools, de nombreuses bières belges
• Dans les softs, comme partout chocolat chaud de saison, café (très bon), thé…Précision, pour les fans de cappuccino (comme moi), sachez que la version italienne (avec la mousse de lait) est plus compliquée à trouver que celui avec crème fraîche.


Où loger ?
Personnellement, nous y sommes allés deux jours en couple avec mon compagnon à la mi-décembre. En parallèle du marché de Noël, nous nous sommes baladés dans la ville néerlandaise et avons passé une nuit magique sur une péniche. Vous avez peur de l’eau ? Pas de problème, vous ne sentirez absolument pas le bateau tanguer ! L’espace est plus spartiate que dans un hôtel traditionnel mais la vue en se levant le matin est unique. Les prix sont corrects, environ 100 euros la nuit pour deux personnes avec « mallette » en osier pour le petit-déjeuner. Couques moelleuses et fruits frais au menu. Se laver est peut-être le plus compliqué ! En effet, les toilettes sont dans le même petit local. Soit on fait sa toilette, soit on va au WC mais il faut faire un choix ! Notre logement : https://boatandbreakfast.lodgify.com/


Et si vous y allez en janvier…
N’oubliez pas de profiter du Festival de la Lumière (4ème édition du 31/01 au 4/02). A cette occasion, des artistes venus du monde entier illuminent la ville et ses monuments. En soirée, savourez sans modération, un bon vin chaud à la main les nombreuses animations lumineuses.


Sources :
A consulter le site suivant : http://www.gentsewinterfeesten.be/en/ en néerlandais ou en anglais. Autre lien : https://www.marches-noel.org/marche-de-noel-a-gand/
Attention, les prix sont susceptibles de varier, vérifiez donc avant de vous y rendre pour les attractions.


La société moderne prône-t-elle l'aliénation par le travail?

publiée le 19 décembre 2017


Pour certains, le travail est aliénant c'est-à-dire forcé (vision notamment chez Marx). Le travailleur se rendant quotidiennement « travailler » détruit son corps et son esprit. Bien entendu, c’est une conception extrême valable pour certaines catégories de métiers. Le travail aliénant ne permet pas à l’homme de se réaliser au travers de son activité professionnelle. Dans l’artisanat, le rapport est différent, l’exercice d’une tâche revêt un sens et permet à l’artisan de se développer à tout niveau. Pour produire toujours plus, nous nous aliénons mais j’ose croire (et j’en suis convaincue) que des initiatives alternatives œuvrent à un changement profond.


L’espoir d’un sens neuf et d’une libération
« J’ai un job dans le secteur privé « privé » » me direz-vous. « Pour avoir plus de « sens » et m’épanouir durant les heures de bureau, dois-je postuler dans le domaine associatif ? ». Je vous répondrais, « Pas forcément » car aucune organisation, ni secteur n’est parfait. Une grosse structure associative est parfois contrainte de courir après les subsides, les avoir, puis les dépenser sans forcément le faire avec « sens ». Le changement est parfois interne à l’employé lui-même, par des petites adaptations de son quotidien, il agit en accord avec des valeurs qui lui permettent de satisfaire un besoin dans l’exercice même de ses activités. En tant que chargée de communication, je peux organiser des événements mais consacrer du temps à trouver des fournisseurs indépendants avec des produits artisanaux. Attention, la démarche doit être honnête et non le prétexte à vanter communicationnellement l’entreprise/organisation. Ce que j’évoque ici, ce sont les petites actions quotidiennes que les personnes elles-mêmes peuvent mettre en place pour savourer leur vie aussi en journée. Je me sens personnellement pleinement présente quand dans le cadre de mon job, je salue les personnes rencontrées et je mets en valeur leurs atouts (par un article par ex ou en leur confiant une tâche leur permettant de se dépasser).


Conclusion : plus de sens et moins de burn-out ?
Même si ce n’est pas aussi simple, c’est une piste de travail pour prévenir ce phénomène. Une organisation sans charte de valeurs court à la catastrophe. Mais ayant vécu personnellement ce trop plein, ce n’est pas le manque de sens initial de mon poste qui a généré la rupture. C’est la surcharge, qui au fur et à mesure a provoqué la confusion et la perte de sens dans mon esprit. Ce qui a ensuite précipité ma chute. Ne sachant plus pourquoi vous exercez votre profession, vous agissez comme un robot à « corps perdu » remettant à demain le questionnement sur vos actions. Agir pour agir mais ne plus être. Il s’agit donc à mon sens, de travailler le sens initialement dans une prise de fonction mais aussi de le maintenir au fil de la vie de l’organisation.


Source complémentaire :
http://www.philolog.fr/lalienation-du-travail/comment-page-2/


Voyage au coeur de soi en pleine conscience

publiée le 12 décembre 2017


A l’heure où nous courrons dans tous les sens (sûrement à la recherche de nos cadeaux de fin d’année), la pratique de la pleine de conscience (Mindfulness) nous permet de prendre une pause, de mettre nos cerveaux sur ‘off’. Apprise en solitaire ou en groupe, la Mindfulness s’avère un moyen précieux de souffler et de se retrouver face à soi-même.


Pleine conscience pour se reconnecter à son corps
En avançant dans notre quotidien « à corps perdu », il nous arrive d’oublier notre enveloppe charnelle. Nous lui infligeons des réveils forcés, des rythmes effrénés et oublions parfois de la nourrir…par manque de temps ! Comment peut-on en arriver à ce stade de négation de nous-mêmes ? Simplement parce qu’avec l’empressement, nous avons « la tête dans le guidon ». Il nous faut donc ralentir et vivre d’une façon plus « slow », respectueuse de notre rythme biologique. En méditant une dizaine de minutes par jour, vous vous octroyez une pause régénérative et salvatrice. Nul besoin d’être moine bouddhiste pour s’initier à ce plaisir simple qu’est la contemplation. Souvent guidées, les méditations vous invitent à « scanner » votre corps et à l’écouter vous adresser ses signaux plus ou moins agréables.


Les outils pour se lancer ?
Où vais-je suivre mes cours allez-vous me dire ? Là encore, pas besoin de réel cursus pour commencer à tester. Bien sûr, les cycles formatifs existent (https://www.association-mindfulness.org/mbsr.php) mais en vous équipant d’un petit coussin de méditation et en adoptant une posture digne (bien verticale), vous êtes prêt à démarrer ! Pour ma part, j’ai débuté avec l’application « Petit Bambou » (https://www.petitbambou.com/). Cela m’a coûté quelques euros par mois et j’en suis pleinement satisfaite. Différents programmes ludiques vous sont proposés (lâcher-prise, stress…). Une voix agréable vous accompagne dans votre préparation et pas à pas vous apprenez à découvrir le calme et la sérénité. Attention, la régularité est de mise. Ne vous étonnez pas de n’avoir aucun résultat si vous ne vous exercez pas à faire 10 minutes de break quotidien. Si c’est trop, faites deux fois 5 min à des moments plus pratiques de la journée. Les débuts sont difficiles mais courage…le cadeau final en vaut la peine.


Vous craignez la solitude ? Optez pour une pratique en groupe !
Des groupements locaux peuvent vous aider à l’exercice de la pleine conscience, le tout à des prix démocratiques. J’ai découvert récemment la tradition du Village des Pruniers (https://villagedespruniers.net) et j’y adhère entièrement. Le Village des Pruniers est fondé en 1982 par Thich Nhât Hanh, moine vietnamien. Les sympathisants peuvent rejoindre une Sangha proche de chez eux. Il s’agit d’une micro-communauté locale partageant les valeurs et les pratiques du Village. Lors des rencontres, je suis séduite par la bienveillance des participants. Ici, on ne juge pas, on partage ensemble un moment hors du temps. Une coupure pour nous, pour nous recueillir conjointement et célébrer la beauté de la vie et des petites choses simples de notre quotidien.


En conclusion, si vous souhaitez « débrancher » en cette fin d’année, offrez-vous un moment pour réintégrer « pleinement » votre corps, aimez-le avec douceur et reconnectez-le avec cet esprit trop souvent pris dans le tumulte du « tout tout de suite ».


L'anorexie mentale : un vécu d'obésité faussé

publiée le 5 décembre 2017


A l’heure où la minceur et l’apparence physique sont valorisées dans les médias, les salles de sports regorgent d’« obsédés de la forme ». Ces femmes et hommes repoussant les limites sportives pour se sculpter un corps de rêve. Armés d’une « Apple-Watch », ils contrôlent tout (performance, calories etc.). Du moins, ils pensent avoir la maîtrise…En effet, notre enveloppe charnelle n’a pas besoin de nous, elle s’autorégule merveilleusement bien. Lutter contre la nature, peut rendre malade très malade. C’est le cas des malades anorexiques, très fines mais si peu « ordinaires ». Le trouble est socialement accepté ou encore tabou.


L’anorexie : une maladie d’ado ?
Si la maladie se déclare souvent à l’adolescence, elle peut sans traitement se prolonger à l’âge adulte. Parfois « guérie », elle revient et s’ancre suite à événement éprouvant (burn-out, séparation) à l’âge adulte. Un des éléments centraux peut être la relation avec la mère. Mais selon certains, l’anorexie serait moins une phobie qu’une addiction, celle de la perte de poids. Se sentir légère procure du plaisir, de la liberté et une sensation de supériorité face à ces gens normaux « accros » à la bonne chair.


S’en sortir
Pour sortir la tête hors de l’eau, comme pour l’alcool, le premier pas commence par l’acceptation. Après, il faut trouver du sens, déconstruire ses représentations faussées pour reprendre le goût de vivre sans l’illusion de protection procurée par la maladie. Nathalie Decoo (2015, p.46), présidente de l’association belge Anorexie-Boulimie Ensemble écrit à juste titre « Il ne suffit pas de manger à nouveau pour guérir. Il ne suffit pas de le vouloir ». Parmi les moyens thérapeutiques utilisés, les pistes alternatives non médicamenteuses sont nombreuses. Une approche nutritionnelle par la pleine conscience peut aider les malades à se réapproprier la joie de manger et de savourer les aliments. La musique et l’art-thérapie constituent des voies de rémission (pas de rédemption car la guérison n’est jamais définitive). Vous connaissez des malades et souhaitez aider ? Il existe des structures soutenant les proches (ex. http://miata.be/). Si le chemin est périlleux, le combat n’est jamais vain, il suffit d’y croire, de persévérer et de bien s’entourer. Le temps de soin n’est certes pas « quantifiable ». Les malades avancent à « corps perdu » dans une vie qui leur échappe. Se reconnecter à un soi demande temps et énergie. Mieux vaut un sain et long rétablissement durable, qu’un essoufflement rapide. En italien, retenez cette maxime : Chi va piano va sano e va lontano.


Ressources :
http://www.anorexie-boulimie.be/ http://www.psychologies.com/Moi/Problemes-psy/Anorexie-Boulimie/Articles-et-Dossiers/L-anorexie-touche-aussi-les-femmes-de-plus-de-40-ans Livre : Decoo, N. (2015), Survivre à la transparence : retour sur vingt ans de combat contre l'anorexie et la dépression, Bibliocratie.com.


Dans un monde tourmenté, pouvons-nous croire dans la résilience?

publiée le 21 novembre 2017


Lorsqu’on quitte l’enfer, lorsqu’on a touché le fond, est-il impossible de se relever ? D’aller au-delà de ses craintes pour explorer de nouveaux défis et horizons ? Pour moi, la réponse est NON. Si la volonté est présente, il est possible d’être résilient, d’être capable de se sortir des pires situations en se développant. Tous nous subissons des traumatismes au fil de l’existence et certains s’en sortent plus forts, mieux armés mais à jamais changés. Toutefois, il est vrai que nous n’avons pas tous la capacité d’y parvenir…


La résilience, génétiquement transmise ?
Pour Boris Cyrulnik, psychiatre, si certains comportements peuvent être génétiquement légués, affirmer une évolution résiliente chez un enfant sur base de son patrimoine génétique est impossible. Les facteurs influençant l’émergence d’une capacité de résilience chez les petits : le caractère de l’enfant, l’environnement affectif et le réseau relationnel externe pouvant l’aider. Malgré tout, il convient de nuancer ces facteurs. Si un gentil poupon est prédisposé à connaître une transformation résiliente au cours de sa vie, dans un foyer dur et fermé, ce ne sera pas le cas.
Des traits psychologiques chez les êtres résilients selon le psychiatre ? Ces individus sont souvent doués d’humour, révoltés, rêveurs, mégalomanes et dans le déni des souffrances vécues.


Des artistes torturés, tous résilients ?
Il y a des chances…Quand on crée, on invente des choses encore « inexistantes », on évolue en dehors des sentiers battus. On devient « hors-norme ». On est contraint de se réinventer pour exister. En devenant marginal (dans le sens positif du terme), on poursuit une voie où la créativité nous sauve de la médiocrité d’un quotidien éprouvant.
Des personnalités comme J.K Rowling ou Stephen King ont dû faire preuve de résilience à un moment de leur existence. Des talents d’écriture ne garantissent pas des publications immédiates…La persévérance paie. D’autres grands noms comme Winston Churchill, Thomas Edison ont rebondi face aux aléas de la vie. Dans un autre registre, Oprah Winfrey a connu également une ascension impressionnante avec des débuts difficiles en devenant millionnaire début de la trentaine.


Sources :
http://www.psychologies.com/Therapies/Psychanalyse/Travail-psychanalytique/ Interviews/Resilience-comment-ils-s-en-sortent
http://www.sympatico.ca/article/10-personnalites-qui-ont-connu-un-immense-succes-apres-unechec-1.1527628


Le burn-out : maladie mal connue, mal diagnostiquée avec de nombreuses variantes

publiée le 7 novembre 2017


Burn-out : partout mais flou
On en parle beaucoup mais ce mal « du siècle » reste pourtant mal défini, ce qui en complexifie sa mesure. S’il s’agit bien d’un épuisement intense tant physique que mental, il nécessiterait selon des chercheurs de la KUL une approche approfondie. Ces derniers proposent 5 symptômes pour le diagnostic. A l’épuisement, s’ajoutent les difficultés de mémorisation et de concentration vécues par le travailleur, des réactions émotionnellement violentes et une distanciation mentale (et physique). Des symptômes dépressifs viennent clore ces indicateurs. Physiquement, un malade manifeste parfois des douleurs couplées à un manque de sommeil et à des crises de panique répétées. En parallèle du burn-out « classique » au travail, on parle aussi maintenant le burn-out parental.


Le malade et le regard des autres
Dans un état second, le malade ne maîtrise plus son existence. Une sensation profonde de perdre pied est ressentie et la mise à l’arrêt professionnel s’impose. Parfois, il est déjà trop tard…Les symptômes avant-coureurs ont été niés par le travailleur au nom de la performance de ses résultats ou par manque de confiance en lui. Comment reconnaître les signaux et surtout admettre qu’il faut s’arrêter ? Tomber malade, laisser les autres se débrouiller. « Qu’est-ce que mes collègues vont penser de moi ? » etc. L’image toujours l’image. La prévention en entreprise est donc devenue indispensable. Elle débute avec une analyse des risques psycho-sociaux. Un environnement sain et réceptif à la souffrance pouvant être éprouvée par le personnel peut significativement contribuer à une diminution des cas graves. « Couler » est rapide mais s’en remettre nécessite un temps long. Selon les patients, il s’agit de mois ou d’années de convalescence. Entendue à la radio récemment, une expression m’a marquée : « Vous n’avez plus toutes vos petites cuillères le matin en démarrant la journée ». Je dirais de façon plus humoristique : « Mes frites ne sont plus dans le même sachet ! ».


Les solutions naturelles
Si elles sont souvent considérées comme « placebo », je les affectionne pourtant particulièrement. J’en proposerai dans les prochaines chroniques. Quand on évoque le « naturel », il s’agit non seulement de plantes mais également de thérapies douces (yoga, méditation, art-thérapie…). Suite au prochain numéro !


Sources :
https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_le-burn-out-est-il-trop-souvent-diagnostique-a-tort?id=9739906
https://www.mensura.be/fr/blog/reconnaitre-le-burn-out-surveillez-les-5-symptomes-cles


« La guérison est une parenthèse nécessaire de la vie ».


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